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Catégorie : Des livres à découvrir Page 3 of 7

Cinquante nuances de Grey de E.L.James

cinquante nuances de greyEntraînée par une amie, je me suis dit qu’après tout, il était intéressant d’essayer de comprendre la raison qui pousse des milliers de femmes à se jeter sur ce fameux roman « Cinquante nuances de Grey ».

D’habitude, ce genre de livres n’est pas ma tasse de thé, je me suis donc plongée dans cette histoire avec un tantinet d’appréhensions, mais finalement au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que le côté hard dont certains parlaient était bien moindre que le contexte amoureux dans lequel évoluent les deux protagonistes de ce roman.

Anastasia, une jeune étudiante un peu niaise, il faut bien le dire, tombe sous le charme certain d’un jeune homme d’affaires richissime, qui cache sous sa perversité sexuelle des secrets douloureux bien enfouis. La raison de cette souffrance, qu’évidemment je ne révélerai pas pour ceux ou celles qui n’auraient pas lu le livre (il en reste ?) apparaît très tôt comme une évidence. Le sentiment amoureux tisse bien vite sa toile pour accueillir les ébats des deux jeunes gens. C’est tout bonnement d’une histoire d’amour un peu compliquée dont il s’agit.

Certes, ce n’est pas de la grande littérature. Mais ce n’est sûrement pas pour s’enrichir l’esprit que l’on ouvre ce genre de roman, alors restons indulgent. Ce livre a l’avantage de s’adresser à tout le monde et il est amusant de constater les réactions diverses qu’il peut susciter : jubilation, enthousiasme modérée ou tout simplement dégoût. Chacun voit midi à sa porte et c’est là tout l’intérêt de cet ouvrage.

Par contre, je ne le conseillerais pas à des adolescentes, à cause du contexte dominant-dominé, qui peut choquer des jeunes filles à l’aube de leur sexualité.

Hormis cela, comme les personnages sont malgré tout attachants, on a vite envie de connaître la suite.

La curiosité est un vilain défaut… ou pas.

Une Place à prendre de J.K.Rowling

place à prendre

Bienvenue à Pagford, petite bourgade en apparence idyllique. Un notable meurt. Sa place est à prendre…

Comédie de mœurs, tragédie teintée d’humour noir, satire féroce de nos hypocrisies sociales et intimes, ce premier roman pour adultes révèle sous un jour inattendu un écrivain prodige.

 

Avec ce roman, nous ne sommes plus dans l’univers magique d’Harry Potter, mais bel et bien dans la dure réalité de la société anglaise actuelle avec tous ses vices et travers.

J.K.Rowling emploie un ton volontairement corrosif, acerbe, sans pitié. Elle décrit dans le moindre détail l’univers de plusieurs familles vivant dans une petite bourgade, Pagford. Celle-ci en côtoie une autre, Yarvil, avec qui la tension est palpable, notamment à cause de la cité des Champs. Deux mondes très différents, forcés de cohabiter, et qui ne s’apprécient guère.

Étriqués dans leur petite vie soi-disant parfaite, certains ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, et ne sont guère prêts à tendre la main.

C’est cette société repliée sur elle-même que nous décrit l’auteur de façon féroce.

Certains personnages si convenables et mielleux en apparence, se révèlent des êtres odieux avec leurs familles. D’autres cachent des secrets terribles ou bien un dégoût profond de leur propre vie.
L’auteur décrit toujours d’excellente façon, les adolescents. Leurs relations tendues avec leurs parents, leurs premiers émois, mais surtout, leur mal-être profond.

Certes, le ton cru et le langage peuvent choquer parfois, de même que certaines scènes violentes et cruelles, mais J.K.Rowling décrit des situations qui, malheureusement, existent et qui ne sont pas l’apanage de la seule bonne société anglaise. Elle aborde avec brio des thèmes récurrents comme la pauvreté, la drogue, l’alcoolisme, la violence conjugale, verbale ou physique ou tout simplement pour certains, la difficulté de vivre.

Une place à prendre est pour ma part, un très bon roman, sombre et dur, complètement différent de ce à quoi nous avait habitué l’auteur, et c’est justement ça qui en fait tout l’intérêt…

La jeune fille à la perle de Tracy Chevalier

jeune fille à la perleAyant d’abord vu le film « La jeune fille à la perle » sorti en 2004 en France, je m’étais promise de lire un jour le livre dont il est tiré. En général, j’aime bien faire l’inverse, même si je suis souvent déçue par l’adaptation cinématographique d’un roman, à quelques rares exceptions près.

Au dix-septième siècle, à Delft, Griet, une toute jeune fille de seize ans, est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer.

La jeune femme entre alors dans l’univers austère d’une famille hollandaise. Elle se retrouve désormais dans le « Coin des papistes » ce qui n’est guère aisé pour elle, qui est protestante.

Griet devient alors une « servante » avec toutes les rudes tâches ménagères qui lui incombent. Elle s’occupe aussi des six enfants de Vermeer, et tente de s’accommoder des humeurs et jalousies des autres femmes de la maison, à savoir la femme du peintre, la belle-mère et la gouvernante. L’une des petites filles, Cornelia, qui déteste la jeune fille, lui donne du fil à retordre, et fera tout pour lui nuire.

Mais pour Griet, c’est avant tout une belle rencontre avec un monde qu’elle ne connaît pas. Celui de la peinture, avec ses codes, ses mystères, qu’elle apprend peu à peu à découvrir, à apprécier, au point de se retrouver l’assistante du mystérieux et troublant peintre Vermeer. Une relation ambigüe s’installe peu à peu entre la jeune femme et l’artiste. Relation qui, malheureusement, va causer la perte de Griet au sein de la maison.

C’est un monde fascinant dans lequel nous invite l’auteur, Tracy Chevalier. Son roman, qui est écrit à la première personne, nous fait ressentir à merveille, les émotions, les peurs, les désirs d’une jeune femme, qui se rend bien compte de sa condition de servante et qui en souffre.

C’est aussi l’occasion de pénétrer dans l’univers d’un peintre de cette époque, avec ses règles précises, mais aussi ses doutes constants.

Un roman peut-être aussi beau qu’un tableau…

La Perle du Sud par Linda Holeman

perle du sudAcheté un peu par hasard, ce livre m’a finalement bien plu, car il offre un agréable moment de lecture.

En 1930, une jeune américaine, avec qui la vie n’a pas été jusque là très tendre, part pour Marrakech. Sidonie veut retrouver Étienne, son amant, qui s’est enfui dans sa ville natale, à l’annonce de la grossesse de sa petite amie.

La jeune femme se retrouve dans une ville aussi fascinante que surprenante.

Puis elle va faire la connaissance de la sœur du jeune homme, Manon, une femme sournoise et manipulatrice, qui va lui mener la vie dure.

Sidonie se débat dans un monde mystérieux et coloré, pour tenter de découvrir quel  terrible secret de famille cachent le frère et la sœur.

L’histoire se révèle être finalement la quête initiatique d’une femme au cœur de l’Orient, avec de belles descriptions et de beaux sentiments.

Un roman qui invite au voyage…

Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé

mangez le si vous voulez de jean teuléJe dois reconnaître que je n’étais pas, de prime abord, vraiment emballée à l’idée de lire cette histoire, car elle relate un fait abominable s’étant produit en France au XIXème siècle. Mais comme on en a beaucoup parlé, je me suis laissée convaincre.

Le mardi 16 août 1870, Alain de Monéys, jeune Périgourdin, se rend à la foire de Hautefaye, le village voisin. On sent tout de suite le gentil garçon, bien élevé, avec un bon fond, que tout le monde semble apprécier à sa juste valeur. Mais les choses dégénèrent soudain, sur quelques mots, mais surtout sur un malentendu. À partir de ce moment-là, démarre un hallucinant chemin de croix pour le jeune homme, dont l’issue ne peut-être que fatale.

Avec son style bien particulier, Jean Teulé nous entraîne, à grands renforts d’envolées lyriques, sur une route que l’on voudrait quitter, tellement la situation est absurde, abjecte.

Les pensées du pauvre jeune homme sont tellement décalées par rapport à une réalité sordide, les dialogues complètement loufoques, accentuant la démesure de cet acte inqualifiable et les scènes, d’un réalisme effroyable.

Il faut reconnaitre que l’auteur restitue parfaitement bien l’atmosphère malsaine de cette effroyable journée, avec une montée en puissance, étape par étape, d’une violence peu ordinaire.

A la lecture de ce roman, des questions se posent : comment l’être humain peut-il basculer dans l’horreur à ce point-là ? Comment de braves gens peuvent-ils se révéler des monstres sanguinaires ?

Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains…

La Malédiction de la Galigaï de Jean d’Aillon

malédiction caligai de jean d'aillonSi je devais conseiller l’un des nombreux romans de Jean d’Aillon pour une première lecture, j’opterai certainement pour La Malédiction de la Galigaï.

En effet, l’histoire, captivante, d’une grande fluidité, se lit presque d’un trait.

Cette fois-ci, c’est Gaston de Tilly, l’ami fidèle de l’homme aux rubans noirs, Louis Fronsac – le petit notaire devenu grand au fil d’aventures palpitantes – qui est au centre de l’intrigue.

Le récit démarre en 1617, avec le vol de la recette des tailles de Normandie. Concino Concini, assassiné peu après, en est-il l’instigateur ? Le père de Gaston, Louis de Tilly, lieutenant du prévôt général de Rouen, entre alors en scène. Mais peu de temps après, ce dernier et sa femme, décèdent  dans des circonstances tragiques.

Au moment de son exécution pour sorcellerie, Léonora Galigaï, épouse de Concino Concini, maudit tous ceux qui ont trahi son mari.

Trente ans plus tard, en 1649, Gaston de Tilly apprend enfin la vérité sur la mort de ses parents. Aidé de son ami Louis Fronsac, il tente alors de découvrir si les voleurs de 1617 y sont pour quelque chose. Mais les deux hommes se retrouvent embarqués dans une affaire terrible et complexe, où apparaissent de grands noms comme le Prince de Condé, cousin du roi ou le coadjuteur Paul de Gondi, pour ne citer qu’eux.

Nos héros devront esquiver de nombreux pièges, se tirer des griffes de personnages malveillants et sournois, mais aussi ménager des susceptibilités haut placées.

Avec son talent de conteur, à aucun moment, l’auteur ne nous laisse sur le bord de la route et c’est avec grand intérêt que l’on suit les péripéties des deux personnages emblématiques des ouvrages de Jean d’Aillon, Louis Fronsac et Gaston de Tilly.

Les aventures de Guilhem d’Ussel, Montségur, 1201 de Jean d’Aillon

montségur, 1201 de Jean d'aillonDans ce dernier volet des aventures de Guilhem d’Ussel (à ce jour), nous retrouvons le chevalier troubadour dans une troublante quête du Graal, qui va l’amener à côtoyer des personnages pour le moins surprenants, tel le comte de Dracul, sombre ambassadeur de Transylvanie, ainsi que d’inquiétants moines de Cîteaux à la poursuite d’hérétiques Cathares.

D’autre part, le cœur du pauvre Guilhem va se retrouver tiraillé entre deux femmes. Une ancienne maîtresse, Amicie de Villemur, veuve et châtelaine de Saverdun, qui se réfugie dans les bras du jeune homme, après avoir été violentée et séquestrée. Mais aussi la belle cathare Sanceline, qui a refusé l’amour de Guilhem dans un autre épisode de la vie du chevalier : Paris, 1199.

Guilhem d’Ussel va devoir s’armer de courage pour affronter les nombreux périples qui l’attendent.

Avec son sens du détail et ses anecdotes croustillantes voire terrifiantes, Jean d’Aillon nous embarque, comme à son habitude, dans une grande et passionnante chevauchée à la découverte de l’Histoire de France.

J’en profite pour remercier chaleureusement Jean d’Aillon, qui a eu la gentillesse de m’offrir ce roman et donc, ce beau moment de lecture…

Les aventures de Guilhem d’Ussel PARIS 1199 de Jean d’Aillon

paris 1199 jean aillon guilhem usselVoici la suite des aventures de Guilhem d’Ussel, dont j’avais déjà parlé lors d’un précédent article.

Cette fois-ci, l’histoire se déroule à Paris en 1199.

On découvre un Richard Cœur de Lion, qui est loin des clichés de films de cape et d’épée. Ce dernier est atteint par un carreau d’arbalète, au cours d’un siège, et décède peu après. Sa mère, Aliénor, demande à Robert de Locksley, le célèbre Robin des Bois, de retrouver le chirurgien qui est, selon elle, responsable de la mort du roi.  Mais le jeune homme est aussi accusé d’avoir dérobé un trésor.

S’ensuit alors une cavalcade effrénée pour Robin Hood.

Un seul homme pourra réellement l’aider, Guilhem  d’Ussel, qui n’apparait en fait, que vers le milieu du roman.

Dans le Paris de Philippe Auguste, nos héros vont faire des rencontres insolites avec des tisserands cathares. Mais des templiers cherchent aussi notre brave Robert de Locksley.

Bref, une intrigue palpitante, une description minutieuse des lieux, des expressions empruntées à l’époque, des rencontres surprenantes avec des héros de la littérature, font de ce roman un grand moment de lecture.

Avec Jean d’Aillon, on ne s’ennuie jamais et une fois refermé le livre, un seul constat s’impose : Vivement le prochain !

Le dernier secret de Richelieu de Jean d’Aillon

Aillon-Jean Le-Dernier-Secret-De-RichelieuL’histoire se déroule en 1669. Un mystérieux prisonnier est conduit à la forteresse de Pignerol, où se trouve déjà, condamné à vie, le surintendant Fouquet.

S’attaquer au célèbre masque de fer n’est pas une mince affaire, mais Jean d’Aillon le fait avec brio, comme à son habitude.

Dans ce nouveau volet, des personnages aux noms célèbres vont apparaître, comme le capitaine Charles de Baatz, que l’on connait beaucoup mieux sous le nom de d’Artagnan.

Qui mieux que Louis Fronsac peut dénouer les fils d’une situation pour le moins complexe, où les disparitions mystérieuses se succèdent à un rythme effréné ? Toujours, évidemment, en compagnie de son fidèle ami, Gaston de Tilly.

Mais chercher la vérité à tout prix ne va pas sans risque, et le jeune notaire va, cette fois-ci, mettre la vie des siens en danger.

Une histoire bien ficelée, riche en rebondissements, qui nous tient en haleine, jusqu’au moment crucial où l’on découvre enfin la vérité sur cette fameuse énigme du Masque de Fer.

Le secret de l’enclos du Temple de Jean d’Aillon

secret enclos du temple jean d'aillonEn décembre 1647, Roger de Rabutin, comte de Bussy est dans une mauvaise passe. Mais il a soudain la chance de recevoir en cadeau, de la part de son oncle, le grand prieur Hugues de Rabutin, une maison ayant appartenu à un vieux chevalier de l’ordre, et non des moindres, Jacques de Molay.

Posséder une demeure dans l’enclos du Temple est un privilège rare. Mais plus surprenant encore, le comte de Bussy va faire une découverte à l’intérieur des murs de sa maison en travaux : un message chiffré incompréhensible écrit par le dernier grand maître des Templiers.

Évidemment, c’est Louis Fronsac, réputé pour sa faculté à résoudre des énigmes improbables, qui va être chargé, une fois de plus, de dénouer les fils de cette énigme. Ce qui ne sera pas une mince affaire, étant donné le contexte politique particulièrement difficile, dans lequel se trouve la France à ce moment-là. En effet, le parlement de Paris s’oppose à la reine Anne d’Autriche et Mazarin est critiqué de toutes parts. La guerre civile enflamme un pays étranglé par le pouvoir, et cabales et crimes se multiplient alors.

Bien plus qu’une simple enquête de Louis Fronsac, c’est une porte ouverte sur l’histoire de France, que l’on prend plaisir à ouvrir, pour se plonger dans cette période particulière, truffée d’énigmes en tous genres.

Amateurs de détails, vous ne serez pas déçus, car Jean d’Aillon est un formidable conteur. Il multiplie les anecdotes sur des personnages parfois méconnus, nous entraînant sur différents chemins pour une fin toujours surprenante…

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