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Catégorie : Des livres à découvrir

La guerre des amoureuses de Jean d’Aillon

guerre des amoureuses1586 : Le duc de Guise, surnommé le Balafré, contrôle la moitié de la France. Henri III n’est même plus le roi de Paris où la Ligue fait la loi, tandis que le huguenot Henri de Navarre conduit une guerre d’escarmouches dans l’ouest du royaume. Décidée à mettre un terme à cette guerre, Catherine de Médicis part rencontrer Navarre, héritier légitime selon la loi salique, pour le convaincre de se convertir. 
Mais est-ce la véritable raison de ce voyage? Pourquoi a-t-elle choisi Michel de Montaigne, l’ami d’Henri de Navarre, comme messager?
Tiraillé entre sa foi catholique et son amour pour la protestante Cassandre de Mornay, Olivier Hauteville se retrouve au cœur du conflit religieux, face à la terrible duchesse de Montpensier qui fomente un odieux complot.
Intrigues de cour, machinations, enlèvement: Jean d’Aillon brosse avec « La guerre des amoureuses » un portrait audacieux de la France du XVIe siècle, et nous fait découvrir, grâce à ses recherches minutieuses, les ressorts cachés de l’Histoire. 

J’ai retrouvé avec plaisir Cassandre de Mornay et Olivier Hauteville, dans le deuxième volume de cette trilogie romanesque de Jean d’Aillon. Cette histoire d’amour impossible, entre un catholique et une protestante, à une époque où ces deux religions se heurtent violemment, est des plus captivante, car elle emprunte une route semée d’embûches, où derrière presque chaque visage, se cache un personnage célèbre.
Le pauvre Olivier va ainsi se retrouver, bien malgré lui, au cœur des pensées d’autres femmes…ce qui évidemment, ne sera pas sans conséquences.

De même, le roman foisonne de détails invraisemblables pour nous autres, mais pourtant bien réels. Difficile, en effet, d’imaginer la cour de Catherine de Médicis dans ses déplacements, avec une suite… particulièrement impressionnante, car le moins que l’on puisse dire est que cette dame ne voyage pas léger !

Une intrigue toujours aussi bien ficelée, nous révèle des personnages hauts en couleur, tel que Henri de Navarre pour ne citer que lui, dont nous découvrons l’intelligence, mais surtout, la tolérance envers ceux qui ne sont pas de sa religion.

Savamment mené, ce voyage à travers le seizième siècle, où tout est affaire de machinations et autres intrigues, est un régal pour le lecteur, qui pourra apprécier à leur juste valeur, anecdotes et dialogues d’époques, que l’auteur, Jean d’Aillon, glisse allègrement au détour d’une phrase, pour nous captiver sans jamais nous lasser…

La vraie nature du petit Paul Hueur et La fabuleuse histoire de Gildas la petite basse de Vanessa Mattin et Rodolphe Hartig

vraie nature petit paul hueurfabuleuse histoire gildas petite basseComme chaque année, il est important pour moi d’offrir des livres à mes enfants pour Noël, aussi pour le petit dernier, j’en ai commandé deux :
La vraie nature du petit Paul Hueur et La fabuleuse histoire de Gildas la petite basse de Vanessa Mattin et Rodolphe Hartig, aux Éditions Laura Mare.
Évidemment, une fois reçus, je n’ai pu m’empêcher de jeter un coup d’œil à l’intérieur, pour voir de quoi ils avaient l’air.
Et j’ai trouvé l’histoire très amusante pour le premier, tout en étant instructive.
Dans un cadre bucolique, un petit chenapan n’en fait qu’à sa tête, mais les animaux veillent au grain.
Des petites leçons de vie, très bien menées, très bien écrites, servies par de belles illustrations aux couleurs chatoyantes.
Des sujets d’actualités, parfois difficiles à expliquer à nos enfants ou comment préserver la planète de façon ludique et amusante.
Pour le deuxième, sorti tout récemment, il y a deux livres en un. En général, les enfants aiment bien le concept.
Et là aussi, se cachent sous le biais d’aventures cocasses pour Gildas la petite basse mais aussi pour Hermione la raquette de Badminton, des petits messages qui devraient faire mouche auprès de nos petits chérubins. Avec toujours, de très jolies images, pleines d’humour et colorées, qui accompagnent parfaitement le texte.
De bien jolis livres, qui raviront les enfants et même les parents, alors, n’hésitez pas à les glisser sous le sapin de Noël…

Qui veut la peau de Nestor Boyaux ? de Luc Doyelle

qui veut la peau de nestor boyauxLe polar selon Lucius… 
Méfiez-vous le jour où votre ami de toujours débarque après dix années de silence radio. Prenez garde s’il vous propose sur un plateau la solution à tous vos problèmes.
Mais surtout… restez vigilant si votre ami se nomme NESTOR BOYAUX ! 
Ces retrouvailles chaleureuses seront les prémices d’une étrange descente aux enfers.
Lorsqu’un clochard prend le contrôle de votre destinée, que la radio diffuse des informations surprenantes, et que la maréchaussée se pointe à tous les coins de rue, il est temps de crier au secours ! 
Une épopée polaroïde parsemée d’humour et de suspense.

J’attendais avec impatience le nouveau roman de Luc Doyelle, pour savoir si la sauce allait encore prendre, la magie opérer à nouveau, comme lors de son précédent livre.
Et…j’ai été à nouveau emportée dans un tourbillon de mots.
Effectivement, l’auteur a réinventé une nouvelle version du polar.
Mais à bon escient, car on est tout de suite projeté dans un univers, où fiction et réalité se mêlent habilement, pour former un tout qui nous laisse pantois. Toujours avec ses incomparables jeux de mots, mais sans abus.
Tout au long de cette histoire, l’auteur réussit le tour de force de nous entraîner là où il veut. Et c’est peu dire, si on ne veut dévoiler une fin pour le moins surprenante.
On ne peut que vivre l’aventure aux cotés du héros, le pauvre Lucius, embarqué dans une galère terrible, qui va l’amener, ainsi que ses compagnons d‘infortune hauts en couleurs, à faire face à des situations burlesques.
Certes, il faut s’accrocher tout au long de la lecture, car on navigue entre passé et présent, mais très vite on se prend au jeu.
Mais ne vous y trompez pas, sous le masque de l’humour se cache une écriture toute en finesse, un style décoiffant, parfois déroutant, une plume que l’auteur manie avec dextérité, car comme tout le monde le sait, il faut un talent certain pour user de l’humour avec brio…

La Conjuration des Importants de Jean d’Aillon

conjuration des importants

 

Encore une histoire passionnante pour notre jeune notaire Louis Fronsac, qui nous entraîne à travers les rues sales de Paris au XVIIe siècle, pour résoudre le meurtre d’un commissaire de police, en compagnie de son ami de toujours, Gaston de Tilly.

Conspiration, intrigue, empoisonnement, sont les ingrédients de cette énigme policière exaltante.

L’écriture est aussi enlevée et alerte que dans le précédent volume.

Comme pour beaucoup de romans de Jean d’Aillon :

J’adore !!!

Trois roses blanches

trois roses blanches jerome caylaAlors qu’il approche de l’âge de la retraite, Robert Marchand apprend lors d’un rendez-vous de travail, qu’il a peut-être eu un enfant issu d’une amourette de jeunesse. Intrigué et curieux, il mandate un détective pour éclaircir cette affaire.

Ce dernier devra d’abord retrouver la bonne famille, puis percer certains secrets pour localiser la bonne personne. Robert Marchand ne s’en tiendra pas là, il veut que son enquêteur amène l’enfant, devenu adulte, à vouloir le rencontrer.

Un jeu délicat s’engage alors entre le détective et la personne recherchée qui ignore tout de l’existence de ce père improbable. Le moindre faux pas l’entraînerait à l’inverse du but convoité. Une joute où finesse et séduction auront un grand rôle.

J’ai trouvé ce livre émouvant, touchant, attachant du début jusqu’à la fin. Un grand moment de lecture qui donne à réfléchir !

Ecritures de femmes de Nicole Dubus Vaillant

ecritures de femmes nicole dubus vaillantUn livre intéressant écrit par Nicole Dubus Vaillant –une dame rencontrée lors d’un salon du livre à Nice qui nous permet de découvrir ou redécouvrir, des femmes de lettres à travers les siècles.

De courtes biographies, accompagnées d’extraits d’écritures, qui donnent envie, une fois le livre refermé, de continuer la lecture des œuvres de ces femmes d’un autre temps ou même plus proche de nous.

Mathilde de Jérôme Cayla

mathilde jerome caylaComme tous les ans avant la période estivale, Marie vient ouvrir la grande maison familiale située en face de la mer. Cette fois-ci, un sentiment étrange l’envahit, la suivant comme une ombre. Elle ne se sent pas seule… Pour Marie, le temps s’arrête comme lors d’un rêve. Mais oui, elle a sûrement rêvé, s’imaginant des choses impensables dans sa réalité toute cartésienne. Est-elle sotte ! Mais quand bien même, elle aurait juré, pourtant, qu’auprès d’elle s’est manifestée une étrange perception. Pour garder en l’état une chose aussi fragile qu’un héritage familial, on en rajoute, sans jamais retirer le souvenir d’autrui. Parfois, cela donne l’opportunité à quelques fantômes de ressurgir du néant où chacun les pensait ensevelis, tombés dans la désuétude des jours… Moi, je regarde vivre cette famille depuis des années. Enfin, quand je dis que je regarde, cela veut dire que j’accueille; parce qu’avec les années qui se succèdent, cette maison est devenue une entité à part entière, évoluant un peu en moi-même ou est-ce moi qui me suis fondue en elle…

Jérôme Cayla nous offre un roman d’un genre totalement différent du précédent, pour notre plus grand plaisir.

Passant par un lieu ayant côtoyé plusieurs générations, une demeure familiale, qui garde la trace de ses occupants précédents sans jamais avoir dévoilé aucun de leurs secrets, l’auteur nous entraîne à travers une autre époque, un autre siècle, le dix-neuvième, à la suite de personnages attachants, notamment une petite fille, Mathilde, à qui il va arriver des aventures pour le moins dangereuses, mais passionnantes… chut, je n’en dirai pas plus.

Ce style de roman est, je l’avoue, ma tasse de thé. C’est une lecture qui vous emporte sur un rythme trépidant, dans un voyage initiatique haut en couleur. J’ai beaucoup aimé les descriptions détaillées juste ce qu’il faut pour s’imaginer voguant sur l’océan, à bord de différents navires de cette époque. Et il me tardait de retrouver les personnages pour suivre leurs pas à la découverte de deux univers qui se côtoient, tout en nous révélant les affres et les déboires d’une société parfois cruelle.

Un petit plus, les petites citations au début de chaque chapitre.

Le livre est à hauteur de l’auteur, humain et attachant, d’une très grande générosité.

Un beau roman servi par une belle plume, que l’on n’oubliera pas, à savourer ou à dévorer selon son envie du moment….

L’homme aux rubans noirs de Jean d’Aillon

 

 

homme aux rubans noirsAvec L’Homme aux rubans noirs, Jean d’Aillon nous entraîne au côté de son célèbre héros Louis Fronsac lors de cinq enquêtes sous la Régence d’Anne d’Autriche. D’un atelier d’alchimiste à la cour des miracles, des coulisses du théâtre du Marais au cœur secret du Pont-Neuf, le notaire Louis Fronsac percera d’étonnants mystères dans une ville qui gronde contre Mazarin.

Si vous aimez les ballades d’un autre temps, promenez-vous en compagnie de Louis Fronsac, le fameux Homme aux rubans noirs, ancien notaire, devenu chevalier et marquis de Vivonne, mais attention… vous n’êtes pas à l’abri de découvrir d’abominables secrets qui vous donneront froid dans le dos.

Vous serez immergés dans une ville de Paris, terrible et dangereuse, où l’insécurité règne en maître.

Vous partirez à la recherche d’une lettre volée, qui, si elle était rendue publique, mettrait la reine et le royaume de France en danger.

Vous irez à la rencontre de l’héritier de Nicolas Flamel, en usant de moyens interdits, pour découvrir d’ingénieux stratagèmes.

Vous tremblerez pour un nouveau-né perdu, l’enfançon de Saint-Landry, craignant à chaque page que l’enfant ne soit mort, dans le Paris d’une époque terrible, où il ne fait pas bon être un bébé abandonné. Et là, vous visiterez des endroits sordides où la misère dicte sa loi.

Puis, lorsque vous connaitrez le maléfice qui tourmentait M.d’Emery, vous vous demanderez jusqu’à quel point l’homme peut-il être crédule.

Mais alors que vous penserez avoir trouvé la réponse, voilà que vous serez amenés à connaître la Confrérie de l’Index. Et ses adeptes, pour le moins terrifiants.

Impossible enfin de ne pas admirer ce cher Louis Fronsac, sa perspicacité à dénouer les énigmes, aidé dans ses quêtes par son fidèle ami, le commissaire Gaston de Tilly et des deux reîtres à son service, Bauer et Gaufredi.

Jean d’Aillon, comme à son habitude, nous mène tambour battant, avec forces détails et anecdotes précises, à travers une époque particulièrement trouble, où les croyances, la misère ou la peur engendraient des situations effroyables.

Une promenade littéraire riche en rebondissements de toutes sortes.

Évidemment, à peine le livre refermé, la plume alerte de M. d’Aillon manque déjà, aussi ai-je déjà commencé l’un des trois romans achetés au salon du livre de Nice en juin dernier.

Une autre belle ballade en perspective…

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