En voilà un roman déroutant !
Imaginez une femme qui se retrouverait enceinte d’un livre…
C’est ce qui arrive à Romane, l’héroïne de ce roman, qui va connaître les affres d’une grossesse pour le moins surprenante. Insomnies, nausées, vomissements de lettres, obsession pour un mot, envie irrépressible de lecture et d’écriture, tous les ingrédients sont réunis pour une gestation originale.
L’idée est assez loufoque, mais pas tant que ça, car pour celui qui écrit, son manuscrit est un peu comme son bébé. De là à penser que la gestation d’un livre est un peu comparable à celle d’un enfant, il n’y a qu’un pas !
Les hommes ne sont pas oubliés, ils sont juste atteints du virus de l’écriture…
Tous les petits clins d’œil à la littérature, comme les anagrammes d’écrivains connus, tel Jean-Paul Tresar, rendent ce conte loufoque, certes, mais plaisant à lire.
L’auteure, Laurence Dionigi, une niçoise, nous livre avec ce court roman, une jolie métaphore sur l’art de la création littéraire.