cinquante nuances de greyEntraînée par une amie, je me suis dit qu’après tout, il était intéressant d’essayer de comprendre la raison qui pousse des milliers de femmes à se jeter sur ce fameux roman « Cinquante nuances de Grey ».

D’habitude, ce genre de livres n’est pas ma tasse de thé, je me suis donc plongée dans cette histoire avec un tantinet d’appréhensions, mais finalement au fil de ma lecture, je me suis rendue compte que le côté hard dont certains parlaient était bien moindre que le contexte amoureux dans lequel évoluent les deux protagonistes de ce roman.

Anastasia, une jeune étudiante un peu niaise, il faut bien le dire, tombe sous le charme certain d’un jeune homme d’affaires richissime, qui cache sous sa perversité sexuelle des secrets douloureux bien enfouis. La raison de cette souffrance, qu’évidemment je ne révélerai pas pour ceux ou celles qui n’auraient pas lu le livre (il en reste ?) apparaît très tôt comme une évidence. Le sentiment amoureux tisse bien vite sa toile pour accueillir les ébats des deux jeunes gens. C’est tout bonnement d’une histoire d’amour un peu compliquée dont il s’agit.

Certes, ce n’est pas de la grande littérature. Mais ce n’est sûrement pas pour s’enrichir l’esprit que l’on ouvre ce genre de roman, alors restons indulgent. Ce livre a l’avantage de s’adresser à tout le monde et il est amusant de constater les réactions diverses qu’il peut susciter : jubilation, enthousiasme modérée ou tout simplement dégoût. Chacun voit midi à sa porte et c’est là tout l’intérêt de cet ouvrage.

Par contre, je ne le conseillerais pas à des adolescentes, à cause du contexte dominant-dominé, qui peut choquer des jeunes filles à l’aube de leur sexualité.

Hormis cela, comme les personnages sont malgré tout attachants, on a vite envie de connaître la suite.

La curiosité est un vilain défaut… ou pas.