Pour ces deux romans, nous suivons Louis Fronsac, un enquêteur d’un autre temps, qui se rend en Provence, à Aix, pour y résoudre, à quelques années d’intervalles, deux troublants mystères.
J’ai bien aimé ce petit parfum du Sud même si, à cette époque, l’air sentait plus le crottin qu’autre chose.
En tout cas, il serait amusant de se rendre à Aix, muni de l’un des romans de Jean d’Aillon pour faire une visite guidée, tellement les détails sur l’architecture de cette ville sont riches et explicites.
« L’énigme du clos Mazarin » dont le rythme est particulièrement soutenu, ne nous laisse aucun répit. Cela se passe en 1646, des magistrats et truands de la plus belle espèce visent à renverser le premier ministre Mazarin. Louis Fronsac, devenu marquis de Vivonne, se voit confier l’affaire, et accompagné du dévoué Gaston de Tilly, procureur du roi à présent, ils tentent ensemble de résoudre l’affaire. Ce qui ne sera pas chose aisée, et l’on tremble à chaque instant pour l’intrépide Fronsac, qui échappera plus d’une fois à la mort, dans une ville d’Aix fort peu avenante à cette époque.
« L’enlèvement de Louis XIV » se compose de deux nouvelles qui se laissent lire volontiers. L’une se passe en 1659, mettant en scène cette fois, différents habitants de la ville d’Aix dont Gaufredi, ancien fidèle de Louis Fronsac, dans une histoire de disparitions fort mystérieuses. La seconde nouvelle se passe un an plus tard et cette fois-ci nous retrouvons ce cher Fronsac qui va mettre tout en œuvre pour retrouver le jeune roi Louis XVI, disparu à Aix, de manière totalement inexplicable et cela dans un contexte politique difficile.
Jean d’Aillon comme à son habitude, réussit à nous faire aimer l’Histoire, à travers ses histoires et cela, pour notre plus grand plaisir !