Les rapines du duc de Guise est le tome I de la trilogie de Jean d’Aillon consacrée à la Ligue et aux guerres de religion. 1585 Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais.
Trois Henri se disputent un trône à l’équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n’a pas d’héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l’ultracatholique, refuse de laisser un hérétique régner sur la France. Sous la direction de Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l’impôt de la taille, afin de lever une armée catholique.
C’est en recherchant l’assassin de son père, contrôleur des tailles, qu’Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. Il rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s’intéresser à cette enquête.
Jean d’Aillon, comme à son habitude mêle avec brio fiction et réalité pour nous livrer un roman truffé de petites anecdotes véridiques, qui pimentent à souhait le récit.
De complots en trahisons, en passant par une histoire d’amour impossible entre deux personnages fictifs, Olivier Hauteville et Cassandre de Mornay, l’auteur nous entraîne à travers une époque trouble, où le souvenir des massacres de la Saint-Barthélemy est toujours aussi présent dans les esprits.
D’entrée de jeu, on plonge dans une réalité pour le moins terrifiante.
Lire Jean d’Aillon, ce n’est pas seulement lire un roman historique à énigme, comme il le dit lui-même, non, c’est plutôt… s’immerger totalement dans une autre époque pour s‘interroger sur ces guerres de religion, qui ont amené de simples hommes à commettre des atrocités en leur nom. C’est aussi porter un autre regard sur des personnages tel que Nicolas Poulain, que l’on connaît sous un autre jour.
Bref, aventures, intrigues, romances, détails croustillants, sont les ingrédients de ce roman palpitant qui ne donne qu’une envie une fois le livre refermé : courir acheter le tome II.