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Un taxi pour Khamût Khan de Anto Sass

Un taxi pour Khamût Khan

Voici un taxi qui, pour une fois, ne vous fait pas regretter de l’avoir pris…

Une simple course et nous voilà en train de voyager à travers la planète en passant par des endroits connus ou carrément inconnus, comme Ekaterinbourg en Russie.

Si vous aimez les James Bond, alors vous allez être servis. Humour so british, aventures, jolies filles, sans oublier les belles voitures, un cocktail détonnant pour ce roman, premier tome d’une trilogie, qui se lit d’une traite un peu comme un verre de vodka.

Style impeccable de l’auteur,  suspens en cascade de mots tenant en haleine  jusqu’à la fin, on verrait bien son histoire se dérouler sur grand-écran.

Bref, à nous aussi Iouri manque déjà comme au  héros de ce livre…

Un taxi pour Khamût Khan

Interview de l’auteure Catherine lang

catherine lang

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir Catherine Lang, auteur talentueuse et prolifique.

Bonjour Catherine, pouvez-vous vous raconter en quelques mots ?

  • Je vous remercie, Laurence, de m’avoir proposée cet entretien.

Je partage ma vie depuis quelques années entre Paris et la Vendée. J’écris depuis 5 ans.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ? En général, combien d’heures consacrez-vous à l’écriture ?

  • Je n’ai plus d’activité professionnelle depuis 2 ans. Quand j’ai commencé à écrire, je bloquais des week-ends entiers où je ne faisais que ça, à peu près une fois par mois.

Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

  • Je ne me souviens pas avoir eu envie d’écrire, c’est venu un peu par hasard. Un concours de circonstances. Une participation à des ateliers d’écriture avec des écrivains, en Vendée. Ce qui est intéressant, dans ce type d’ateliers, c’est la rencontre avec l’écrivain, de ce qu’il fait, de la manière dont il le fait. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on écrit très peu dans ces ateliers (du moins ceux que je fréquente), on y parle surtout littérature et écriture. Ça m’a plus, j’ai donc continué. Je crois que j’avais besoin aussi de découvrir un univers inconnu pour moi jusque-là.

Un petit rituel d’écriture ?

  • Je n’ai pas de rituel, pas d’organisation, pas de temporalité non plus. J’écris d’abord dans ma tête, c’est à dire que l’histoire germe dans mon esprit, je la travaille, j’invente les personnages, les lieux, les événements. Quelquefois, c’est le thème qui vient d’abord, quelquefois les personnages, la forme du récit (très important aussi). C’est très variable. Et puis un jour, je me décide à écrire et, à partir de là, tout s’enchaine (plus ou moins bien). Il est rare que l’histoire que j’écris soit entièrement construite,  comme par exemple pour Les ballerines bleues : j’avais les lieux, les personnages, les évènements mais arrivée aux deux tiers du livre, je ne savais toujours pas qui serait le meurtrier. Je fais alors une pause, je réfléchis, j’échafaude plusieurs hypothèses (dans ma tête, toujours) et je me remets à écrire…

Vous écrivez dans différents genres : littérature, poésie, érotique, polar ; est-ce difficile de passer de l’un à l’autre ? Comment choisissez-vous les sujets ? En combien de temps les rédigez-vous ?

  • Non seulement ça n’est pas difficile, mais c’est surtout très intéressant, ça permet d’explorer des univers très différents. Je pourrais dire que pour moi le genre est peu important (sauf pour toucher certains lecteurs plus que d’autres, pour vendre…), et qu’un livre peut aussi faire appel à plusieurs « catégorisations ». Ce qui compte, c’est ce que l’on dit, ce que le lecteur lit ; le genre pourrait être plus considéré dans ce cas-là comme un prétexte à dire qui, de plus, n’est pas incompatible avec un objectif de divertissement. Parce que quand on écrit, on raconte toujours quelque chose de l’humain, de ce que nous sommes, nous, les êtres humains, du monde qui nous entoure et c’est ce qui m’intéresse.

J’essaie d’écrire à peu près un livre par an, mais là, j’en suis plutôt à un tous les quatorze ou quinze mois, J’ai écrit Kevin Martin, un homme sans histoire, en sept mois, avec des coupures dans la partie technique de l’écriture, mais cette histoire m’a habitée pendant un an. Pour Les ballerines bleues, j’y ai pensé pendant deux ans avant de commencer à l’écrire : je voulais écrire un polar sous la forme épistolaire, donc je suis partie du genre et de la forme que j’avais définis pour construire l’histoire. Il m’a fallu ensuite six mois pour finaliser l’intrigue et l’écrire.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • Au début, je ne me suis pas posée la question. Quand le premier livre a été terminé, en 2010, je me suis dit : qu’est-ce que j’en fais ? A cette époque, pas si lointaine, je ne connaissais rien à l’édition numérique. J’ai donc cherché un imprimeur à qui j’ai confié l’impression de mon livre, et j’ai commencé à fréquenter les salons. C’est quelques mois après que j’ai découvert l’ebook (sur les réseaux sociaux et dans des groupes d’auteurs autoédités) et que j’ai fait mes premiers pas.

Pour ce qui concerne l’édition traditionnelle, j’ai une expérience avec un éditeur traditionnel que j’avais croisé dans un salon. J’ai rompu le contrat au bout d’un an.

Ma nouvelle érotique B.A.L. en soir a un éditeur traditionnel. J’ai signé un contrat de quatre ans. Ma première expérience m’ayant échaudée, je ne prends aucun risque dont celui d’être éditée par une maison qui n’a pas d’expérience.

Bien sûr, si Gallimard me demande de signer chez eux, ce sera les yeux fermés (ou presque). Quoique… De plus, les droits d’auteur ne sont pas comparables, surtout qu’après quelques années, le travail paie : plus de reconnaissance, plus de visibilité.

Peut-être que si j’avais dix ans de moins, j’enverrais mes manuscrits à des maisons d’édition. D’un autre côté, l’autoédition offre une telle liberté qu’il me serait difficile d’y renoncer…

Avez-vous des auteurs fétiches ? Des références littéraires particulières ?

  • Je n’ai pas d’auteurs fétiches. Si je devais citer des auteurs, je dirais Camus, Vautrin, Lemaître, Philip Kerr, Weslake, Arnaldur, Jim Thompson, Daeninckx, Simenon, Djian (quelquefois), Duras (parfois). Et tous ceux que j’oublie. Je lis aussi beaucoup d’auteurs contemporains… ceux que je croise dans les ateliers d’écriture.

Êtes-vous en contact avec vos lecteurs ?

  • Oui, avec certains ; ce que j’aime lire dans les commentaires, c’est reconnaître l’auteur que je suis à travers ce qu’ils disent du livre. C’est pour cette raison aussi que j’aime bien les salons où le contact est direct.

Quels sont vos projets en cours ?

  • Le prochain livre, je laisse passer l’été avant de me mettre au travail d’écriture proprement dit, pour l’instant, il occupe mes neurones.

La publication d’un recueil de poésie issu du concours de poésie de Plume de poète :

https://www.facebook.com/groups/concourspoesie/?fref=ts

Cette publication est chapeautée par l’association que j’ai créée en janvier 2015.

Et puis toujours des chroniques de livres d’auteurs autoédités avec Nicolas Tison, de l’Ebookivore :

https://www.facebook.com/pages/Lebookivore/720075998037616?fref=ts

Avez-vous un site internet ou un blog ?

Si je vous accordais un rêve ?

  • Qu’il continue (le rêve) ! Celui d’écrire et de toucher les lecteurs.

 

Un grand merci à Catherine pour ses réponses. N’hésitez pas à vous rendre sur son blog pour découvrir d’autres anecdotes et à dévorer l’un de ses nombreux romans.

Lien vers les livres de Catherine Lang

Lucie Acamas et les Compagnons de l’Ordre Vert de Guy Morant

lucie acamas

Lucie Acamas, une jeune fille simple et humble, se retrouve un jour confrontée à des événements qui vont lui donner du fil à retordre. Armée de son courage et de sa faculté à contrôler l’ousia (dont je ne vous dirais rien de plus), elle se voit contrainte de plonger tête la première dans l’aventure.

Ce roman se lit d’une traite car l’on se demande comment l’héroïne va bien pouvoir se sortir de ces situations critiques.

Nos adolescents peuvent se mettre sans problème à la place d’une Lucie aux belles valeurs morales, doutant sur son avenir comme beaucoup, mais n’hésitant pourtant pas à se remettre en question.

L’auteur nous offre une jolie histoire, pour petits et grands, très bien écrite, dans un style accessible au plus grand nombre.

D’autres Tomes suivent ce premier épisode que je prendrai certainement plaisir à lire prochainement.

Car à mon avis Lucie Acamas nous réserve bien d’autres surprises…

Lucie Acamas et les Compagnons de L’Ordre Vert

Powerful-Tome 1 : Le royaume d’Harcilor de S.N. Lemoing

POWERFUL TOME 1

Bienvenue dans le royaume d’Harcilor où règne un tyran nommé Relan entouré de ses gardiens aux pouvoirs surnaturels.

Mais sous une tente magique se fomente une révolution  pour lui reprendre le trône. Kaaz un Silarien,  son père adoptif et ses amis recrutent une armée de combattants afin de les mener au combat.

Beaucoup de protagonistes de cette histoire ne connaissent pas leur pouvoir et vont en faire l’apprentissage peu à peu.

Un roman d’Héroïc Fantasy d’un genre différent, qui fait la part belle aux sentiments. Des personnages attachants, bien décrits. Des scènes d’action plus vraies que natures.

Un style simple mais efficace font de ce roman un bon moment de détente qui s’adresse à un public jeune ou moins jeune.

La fin nous laisse présager une suite promettant d’être riche en émotions…

Powerful Tome 1 : Le royaume d’Harcilor

Les Orakles de Morgane Pinon

les orakles

Coup de chapeau à l’auteur pour avoir su renouveler un genre où bon nombre d’écrivains se sont engouffrés, pas toujours avec succès !

L’héroïne, Lowyn est une jeune lycéenne dont la vie va basculer le jour où ses pouvoirs lui sont révélés. A partir de ce jour, elle évoluera tant bien que mal dans deux mondes, le magique et le non-magique. Pas facile pour Lowyn de cacher la vérité à ses proches, pas facile de passer d’une petite vie tranquille à de grandes responsabilités en tant qu’Orakle de l’Eau… La jeune femme va vite découvrir la nature cachée de certains individus, parfois à ses dépens.

Morgane Pinon nous ensorcelle grâce à sa plume magique. Il est aisé et plaisant de la suivre  sur le chemin de son univers enchanté.

Un beau roman dont la fin très inattendue, ne nous donne qu’une envie, ouvrir le prochain tome…

 

Les Orakles

Interview de l’auteure Sandra Ganneval

 

a l'eau de rose et de vaisselleon a toujours besoin d'une blonde en bikini pour vendre une machine à laver

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter Sandra Ganneval, auteur de plusieurs romans publiés en auto-édition.

Bonjour Sandra, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • Bonjour, Laurence. Tout d’abord, merci de m’avoir proposé de répondre à ce petit questionnaire. Sandra Ganneval est mon nom de plume. Sandra est un prénom que j’aurais pu porter et Ganneval est le nom de mon méchant préféré. Pierre Ganneval est un vilain savant fou que l’on retrouve dans le roman « Cristal qui songe »(1) de Theodore Sturgeon (2), un écrivain américain à l’univers très particulier qui jongle avec la science fiction, le fantastique et l’horreur. Son personnage, Pierre Ganneval, réalise des expériences sur des cristaux d’un genre particulier. Il a découvert que ces pierres étaient vivantes et que certaines s’unissaient pour donner naissance à des êtres vivants. Il les torture d’une manière particulière (c’est de la science-fiction), les cristaux étant sensibles à la haine et il leur en envoie des décharges par la pensée dans le but de les contrôler.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?

  • Pour faire dans la banalité, être écrivain est mon rêve de petite fille que je n’ai jamais cessé d’entretenir, de caresser dans un coin de ma tête. J’ai fait de nombreuses tentatives et n’ai réussi à écrire un texte potable qu’en 2008. Depuis, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de miracles, que c’était un vrai travail et qu’il fallait que je passe des heures devant mon ordinateur pour arriver à écrire quelque chose d’à peu près potable. Comme je suis très optimiste, résolument optimiste, j’ai décidé de consacrer une journée par semaine à l’écriture, le reste du temps, je travaille pour mettre des choses dans la marmite avant de la faire bouillir.

Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?

  • Depuis le début de cette année, une journée par semaine, sept heures, je suis une fervente des trente-cinq heures. Et puis, le reste de la semaine, j’essaie de consacrer une heure par jour à faire un semblant de promotion ou à écrire. Le soir, à partir de 21h00, il ne faut surtout pas me déranger. Objectif : faire avancer le schmilblick !

Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?

  • Petite fille timide, je lisais énormément, je me réfugiais dans les livres. Adolescente timide, c’était la même chose. Adulte timide, c’est encore pire. Bon, je plaisante, à moitié. Aimer lire m’a donné envie d’écrire. J’ai encore quelque part dans un carton une tentative de création d’un livre à la manière de ceux de la bibliothèque rose. Je réalisais mes propres couvertures à la gouache. L’autoédition, je ne pouvais pas y échapper (lol). J’y étais prédestinée.

Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?

  • Mon premier roman s’appelle « SOS FLEMMARDS ». Ce n’est pas un roman autobiographique mais j’y ai mis beaucoup de ma petite personne. J’y retrace, à ma façon, une expérience professionnelle. J’ai eu le plaisir de faire un passage à Pôle Emploi quand il s’appelait encore ANPE en tant que conseillère (et dans con-seillère, il y a… seillère) et ça m’a semblé une situation tellement kafkaïenne que j’ai eu envie d’en faire un roman. Ce premier livre est une comédie dont les deux héros sont originaires des Antilles françaises, comme moi. Dans ce livre, je parle de la culture antillaise telle que je la perçois, moi qui ai quitté mon île de naissance à l’âge de quatre ans, je tente de parler du racisme ordinaire avec humour, j’y évoque la difficulté de grandir, l’abandon de ses rêves avec l’âge et je m’attarde un peu sur le soi-disant sens des responsabilités que l’on doit acquérir en vieillissant… enfin, plein de sujets qui me tiennent à cœur.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de vos romans ?

  • J’aime écrire quand je suis seule. Je déteste que quelqu’un lise par-dessus mon épaule ou me demande ce que je suis en train de faire, de quoi ça parle. L’écriture est vraiment mon jardin secret. Donc, je ne peux écrire que lorsque je sais que je ne vais pas être dérangée. Du coup, je n’en ai pas toujours l’énergie parce qu’en dehors du travail, j’ai une vie de famille bien remplie mais j’ai appris que la régularité paie. Je sais que si je m’efforce de travailler un peu chaque semaine sur un livre, à un moment, il sera terminé. Un pas après l’autre, comme disait je ne sais plus qui. Un mot après l’autre, il me semble que ça, c’est de Stephen King, dans « Écriture, mémoire d’un métier » (3).

L’autre difficulté, c’est la confiance en soi. Il en faut une sacrée dose pour aller au bout d’un texte et, parfois, elle fait défaut. Je relis ce que j’ai écrit auparavant, pour me convaincre que si je l’ai déjà fait, je peux encore le faire et pour me rappeler que j’ai déjà ramé mais que je suis quand même arrivée au bout du voyage.

Pourquoi ce style de romans ?

  • J’ai essayé des styles différents.

Super motivée, à l’époque, j’ai envoyé « SOS Flemmards » à plusieurs bloggeurs, un comité de lecture a pris le temps de le lire sur un site qui n’existe plus mais qui s’appelait WBE. C’était une belle initiative, en ce qui me concerne, car les lecteurs s’arrêtaient autant sur la forme que sur le fond et faisaient une critique approfondie du livre en ménageant parfois modérément l’ego de l’auteur. Cela a été une belle expérience et cela m’a donné confiance dans ma capacité d’écrire ce que j’avais envie d’écrire.

Du coup, ensuite, j’ai écrit un roman à l’eau de rose trouble, comme je l’appelle : « A l’eau de rose et de vaisselle. », que l’on peut classer dans la catégorie chick lit ; puis, un recueil de nouvelles fantastiques : « De l’autre côté de l’écran », avec comme sources d’inspiration Guy de Maupassant (4) (ses contes fantastiques) (5) et Richard Matheson (6) (auteur de la nouvelle : « Né de l’homme et de la femme » (7), cela fera tilt dans le cerveau des amateurs) ; après ça, j’ai fait une plongée dans le glauque avec une sorte de thriller psychologique :« On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver », c’est le titre le plus long que j’ai pu trouver (lol). Dans ce livre, j’aborde des sujets plus difficiles comme la prostitution et l’inceste. Pour l’un des personnages, Amandine, l’écriture est salvatrice et lui permet de ne pas plonger dans la folie.

Je pense que si l’on a envie d’écrire un certain style de roman, il faut se lancer, le voir comme un défi, le plus important, c’est de se faire plaisir.

Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?

  • J’écris plus vite qu’il y sept ans, je pense, j’ai acquis quelques techniques, enfin, je sais à peu près de quelle manière m’y prendre mais je ne me fixe pas vraiment de temps. Dans l’idéal, sortir un livre par an me paraît un bon rythme. Deux, ce serait presque parfait.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • J’ai envoyé, il y a des siècles, un roman à une maison d’édition mais, avec le recul, je réalise à quel point mon texte méritait d’être travaillé. Depuis, je n’ai envoyé aucun texte. En revanche, j’ai été contactée par un éditeur lorsque mon roman à l’eau de rose trouble a été premier des ventes dans la catégorie humour d’Amazon mais je ne me sentais pas prête à travailler avec un éditeur. J’aime la liberté que procure l’autoédition même si ça représente un gros travail. Je n’ai pas envie d’écrire toujours dans le même genre, de la même façon, de formater mon écriture, j’aime bien me surprendre. J’avoue que la réussite d’auteurs anglo-saxons comme Joe Konrath (8), Amanda Hocking (9) ou John Locke (10) me fait rêver. J’aimerais bien être de nouveau contactée par un éditeur mais, après avoir vraiment fait mes preuves en m’autoéditant et ainsi, être en position de force.

Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?

  • Mon dernier coup de cœur, c’est « Terra Divina » (11) de Marie Fontaine, auteur que j’ai connu lorsque je me suis lancée dans l’autoédition. C’est drôle, pêchu, entraînant. J’ai vraiment beaucoup aimé. C’est une lecture qui fait du bien et que je recommande.

Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?

  • J’aimerais avoir des contacts avec tous les lecteurs qui m’ont laissé des commentaires cinq à trois étoiles sur Amazon, ce n’est malheureusement techniquement pas possible (lol). J’ai des contacts avec les lecteurs qui laissent leurs commentaires sur les plates formes telles monbestseller.com, ou sur Facebook. C’est très agréable d’avoir des retours. Positifs, c’est génial, bien sûr. Mitigés ou négatifs, ça apporte aussi quelque chose, si c’est argumenté, parfois, j’avoue rester dubitative et me demander si l’on me parle bien du texte que j’ai écrit. J’ai appris et j’apprends encore à prendre du recul, à relativiser, à faire la part des choses.

Quels sont vos projets ?

  • Actuellement, je travaille sur un nouveau roman, ma seconde chick lit à la sauce Ganneval, dont le titre sera : « Les tablettes de chocolat du Père Noël ». J’espère réussir à l’autoéditer pour la fin de l’année, le titre s’y prête. J’ai également en projet un second recueil de nouvelles fantastiques.

Avez-vous un site internet ou un blog ?

  • Oui, j’ai un blog qui s’appelle SOS Flemmards, que je ne fais pas vivre autant que je le voudrais, bizarre, les journées ne font que 24 heures, vous avez remarqué ? En voici l’adresse : http://sosflemmards.blog4ever.com/

Un rêve ?

  • Mon rêve d’autoéditée ? Vivre de mes ventes de livres, bien sûr ! Comme le font pas mal d’auteurs anglo-saxons et quelques auteurs francophones. Je suis résolument optimiste !
  1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cristal_qui_songe
  2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodore_Sturgeon
  3. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_:_M%C3%A9moires_d’un_m%C3%A9tier
  4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_de_Maupassant
  5. http://les.tresors.de.lys.free.fr/poetes/guy_de_maupassant/le_fantastique/menu_le_fantastique.htm
  6. http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Matheson
  7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal_d’un_monstre
  8. http://jakonrath.blogspot.fr/
  9. http://www.enviedecrire.com/un-editeur-francais-publie-un-roman-americain-autoedite/
  10. http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-auteur-independant-passe-le-million-d-ebooks-vendus_1004666.html
  11. http://www.amazon.fr/Terra-Divina-Lint%C3%A9grale-Cerisaie-Tchekhov-ebook/dp/B00IPMWWME/ref=cm_cr_pr_product_top

Un grand merci à Sandra pour avoir pris le temps de me répondre en toute honnêteté. Bientôt un article sur mon blog à propos de l’un de ses romans. Comme le dit si bien notre invitée : « les journées ne font que 24 heures », difficile de tout concilier ! Si son univers vous intéresse, n’hésitez pas à faire un tour sur son blog et bien entendu, à commander l’un de ses ebooks :

A l’eau de rose et de vaisselle

On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver

 SOS flemmards

De l’autre côté de l’écran

 

Lettres de Sibérie de Murielle Lucie Clément

lettres de sibérie

 

Pour rester dans le genre, voici quelques lettres qui nous emmènent en voyage. Une découverte toute en douceur de contrées étonnantes, en train, parfois à cheval, de la Sibérie à la Mongolie.

Une rencontre avec des personnes chaleureuses, différentes, dont le mode de vie diffère tellement du nôtre.

Le roman assez court, très bien écrit, se lit d’une traite. C’est dommage que le voyage ne soit pas un peu plus long.

Un journal intime où les mots s’écrivent dans la tiédeur d’un été sibérien…

Lettres de Sibérie

Dernier avertissement avant saisie ! de Stéphane Fatrov

Dernier avertissement avant saisie

Ce roman est un roman épistolaire, c’est-à-dire un ensemble de lettres se succédant les unes aux autres, écrites par un homme « légèrement » désabusé par la vie. Malheureux en amour, financièrement dans le trou, en bref, sa vie est un enfer.

Loin d’être destinée à faire pleurer dans les chaumières, l’histoire nous fait monter les larmes aux yeux, certes, mais surtout parce que l’ensemble est d’une drôlerie incontestable. Ces lettres destinées aux organismes publics ou à différents personnages touchant de près ou de loin ce pauvre homme, sont empreintes d’un humour corrosif.

La société telle qu’elle est réellement est parfaitement décrite dans ce livre, et le ton employé de plus en plus virulent, de plus en plus amer.  La dernière lettre par contre est particulièrement émouvante…

Stéphane Fatrov a écrit un roman qui fait rire, mais aussi réfléchir. Parce que n’importe qui peut se retrouver un jour avec pour seuls amis, cinq chats, un coq et un castor…

Dernier avertissement avant saisie !

Les joyaux élitiques de Paul Blanchot

Les Joyaux élitiques

Je n’ai pas lu un roman, j’ai vu un film sur grand écran.

L’auteur, Paul Blanchot, nous emmène dans un univers peuplé d’Élites, d’hom’mis, d’auroks (pas gentils) de nibels sur les Landes d’AdélaÏ.

On suit avec plaisir Oganquin, homme simple mais courageux, accompagné de Brethelyr élite valeureux, qui vont tous deux sillonner les royaumes pour recruter des combattants, afin de vaincre le sorcier Cimeriés, son armée d’auroks et son dragon Ablaz.

Un zest du seigneur des anneaux, un soupçon de game of thrones (sans le sexe), nous offrent un cocktail détonnant pour un roman que mon dernier fils avait hâte de me piquer vu mes commentaires enthousiastes.

Franchement, et ce n’est pas parce que l’auteur est niçois comme moi, n’hésitez pas à vous immerger dans cet univers fantasmagorique, vous ne regretterez pas le voyage…

Les joyaux elitiques

Interview de l’auteure Céline Vay

celine vay

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’accueille avec plaisir l’excellente auteur auto-éditée Caroline Vay qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • Je m’appelle Céline Vay, ou à peu près, je suis née dans la fin des années soixante, une année rendue célèbre par Gainsbourg. Mon enfance s’est vécue sur fond de musique classique, dans les couloirs et les salles de classe d’un conservatoire. Mes études m’ont menée à la comptabilité, mais je ne l’ai pas fait exprès.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?

  • Je cumule un emploi avec deux heures de trajet quotidien, c’est donc difficile de cumuler encore davantage, d’autant que j’avoue qu’à la fin de mes journées, je me rends compte que je ne suis plus du premier âge.

Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?

  • Je consacre à l’écriture mes trois quart d’heure de pause- déjeuner, manque de mourir à chaque bouchée de sandwichs pour ne perdre aucune minute et mes soirées après 9h30, à moins que le sommeil ne me cueille. Dans ce cas, je me lève le matin d’humeur chagrine et suis insupportable avec mes collègues de bureau.

Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?

  • Mes enfants et mon mari me trouvaient stressée par mon travail. Je leur en rabâchais les oreilles à longueur de temps. Je ne lâchais jamais prise, même le week-end, toujours entre deux déclarations fiscales ou sociales. Ils ont eu besoin de souffler, je crois. Depuis, je suis plus détendue, je souris aux anges les trois-quarts du temps. Je suis toujours entre deux idées littéraires.

Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?

  • « Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde ».

Je n’ai jamais autant adoré un livre que « Le Petit Prince ». J’ai été déçue de ne pouvoir le faire aimer à mes enfants. Ce fut une grande tristesse. Il me semblait qu’ils étaient devenus apatrides, faute d’apprivoiser cet imaginaire-là. La Couleur Oiseau m’est apparu comme un langage, les mots à avoir quand un proche disparait, trop tôt, trop vite, pour que le mot fin ne s’écrive pas à son histoire. Ou tout du moins, ce sont les mots que j’aurais aimé entendre.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de votre roman ?

  • La complexité d’écrire deux histoires en parallèle, à dix ans d’intervalle. Le choix d’un style qui dans mon esprit du moins restait dans la continuité de l’imaginaire poétique de l’artiste peintre, en décalage avec la réalité, et quelque peu suranné.

Pourquoi ce style de romans ?

  • Par conviction sur la nécessité de préserver une certaine poésie aux enfants, quand on est parent. Ils ne lisent plus assez, sont déflorés par les médias. La petite Justine n’est pas de cette génération mais de la génération Casimir, elle écoutait Monsieur Dusnob, François et Julie, leurs histoires de Pierrot et Colombine.

Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?

  • Un an et demi.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • Trois maisons d’éditions, trois refus, sans explications pour corriger. Avec l’autoédition, j’espérais en apprendre davantage, bien que je sache moi pertinemment qu’en écrivant une histoire de personnages surannés, pas suffisamment toutefois pour qu’ils appartiennent à l’histoire avec un H, et en refusant de me plier aux considérations d’écriture actuelles, je prenais un risque. Je dirais que ce premier livre fut un mal nécessaire. Je ne l’aurais pas écrit autrement, il s’est imposé ainsi, à l’image de toutes ces années de conservatoire. Le phrasé suit celui des partitions des œuvres que j’ai écoutées en l’écrivant, d’une certaine façon. A présent, j’ai tourné la page, je n’écris plus ainsi. Je rejoins le 21ième siècle. J’ai donc décidé de l’ancrer davantage, de séparer les histoires, et de le réécrire, d’une façon autre. Je suis étonnée d’ailleurs de certains témoignages que j’ai reçus, comme si d’autres personnes pouvaient aussi être d’un autre temps.

Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?

  • Passés, présents ou à venir ? Edités, ou autoédités? De partout, les styles fusent, me plaisent, ou m’exaspèrent.

Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?

  • J’ai l’immense chance de pouvoir entrer en contact avec tous. Fabuleux, non ?

Quels sont vos projets ?

  • J’ai trois livres en suspens, la première priorité restant de réécrire La Couleur Oiseau d’une façon plus contemporaine, pour une version bien plus courte, et de le présenter à d’autres maisons d’édition.

Avez-vous un site internet ou un blog ?

  • Non, c’est un travail difficile, très prenant. Je vous remercie Laurence, pour le vôtre. Il est d’inspiration très variée, très agréable à lire.

Un rêve ?

  • Que mes enfants sortent de l’adolescence. J’essaie toujours d’avoir des rêves à ma portée.

Je remercie vivement Céline pour avoir pris le temps de répondre à mon questionnaire, car ses journées ne sont pas de tout repos. J’espère avoir bientôt le plaisir de lire à nouveau l’un de ses romans, car j’apprécie beaucoup son style d’écriture. En attendant, vous pouvez découvrir son livre « La couleur oiseau » sur Amazon :

La couleur oiseau

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