la rosée blancheEn Corrèze, de la Grande Guerre à la Seconde Guerre mondiale, deux familles luttent pour demeurer sur leurs terres. Le père Goursat compte parmi ces paysans fiers, durs à la tâche et âpres au gain. Après la disparition de deux de ses fils pendant la Grande Guerre se pose la question de sa succession à la tête du domaine familial. Son dernier fils, Léon, préfère partir vivre pour Brive plutôt que de rester travailler la terre. A la même époque, pour le riche propriétaire Marcellin Bascompt, la vie est douce et insouciante. S’adonnant sans scrupule à la paresse et au jeu, il ne voit pas approcher le spectre de la ruine qui menace sa propriété de Galiane-sur-Sévère. Mais les créanciers se font pressants, tandis que son métayer, le rusé Emile Pauliat, manigance pour s’approprier ses terres… Un tableau réaliste et sensible de la paysannerie corrézienne de l’entre-deux-guerres, en pleine mutation. Dans une langue riche et chantante, Jean-Paul Malaval rend hommage à la beauté des paysages du Sud-Ouest, à son terroir et à ses traditions.

Franchement, ce voyage en Corrèze était agréable.

L’auteur nous balade à travers de somptueux paysages, à la rencontre d’hommes pour qui la terre est tout.

Les pieds plantés dans un sol bien souvent durement acquis, la lutte est difficile mais pour ces gens, elle en vaut la peine, coûte que coûte.

Un beau roman servi par une belle écriture.