Woody n’a pas le physique d’un Apollon et un boulot de professeur à mi-temps ne l’enchantant guère. Bref, une vie banale.
Mais l’homme est attendrissant, se posant beaucoup de questions sur son couple, désireux de comprendre les femmes. Car celle de Woody est belle, pilote de ligne de surcroît. Notre héros voudrait tout faire pour que son ménage fonctionne, mais il fait des gaffes, se retrouve dans des situations invraisemblables, mettant en péril son ménage. Alors, il tente de se remettre en questions, de se mettre dans la peau d’une femme pour comprendre.
Ce roman écrit à la première personne porte bien son nom d’Education conjugale, car c’est de cela dont il s’agit, mais plus encore du questionnement d’un homme sur la vie en général.
Le style de l’auteur est fluide, direct, alerte, amusant, de toute beauté.
Une plongée en apnée dans un cerveau masculin.
Une lecture savoureuse, servie de main de maître.