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Catégorie : Des livres à découvrir Page 5 of 7

La conjecture de Fermat

conjecture de fermat

 

Dans cette nouvelle aventure menée tambour battant, où il paraît n’y avoir que des traîtres et des faux-semblants, Louis Fronsac parviendra-t-il à sauver le congrès de Munster ?

Un roman qui nous tient en haleine à chaque seconde avec ses nombreux rebondissements.On tremble pour l’intrépide notaire Louis Fronsac, qui se retrouve dans des situations pour le moins périlleuses.

Une écriture toujours aussi riche et alerte, qui transporte le lecteur, bien loin dans le temps, en octobre 1643.

On s’y croirait ! Du grand Jean d’Aillon !

Le soldat chamane

soldat chamaneJe vais parler aujourd’hui de Livres Fantasy.

En fait, il s’agit d’une série de romans :

Le soldat chamane, écrit par Robin Hobb « La nouvelle reine de la Fantasy » d’après ce que l’on dit.

Mon mari et mon fils aîné ont adoré !

Jamère est destiné à être soldat. A douze ans, son père le confie à un nomade qui l’entraîne dans une initiation mystique dévastatrice. Hanté par d’étranges visions, le jeune homme tente de reprendre le cours de son destin. Mais les ennemis de son peuple comptent bien se servir de lui…(source France Loisirs)

Bon , j’avoue que je n’ai pas lu ces romans, mais vu l’intérêt que suscitent ces livres auprès de mon ado accro au Fantasy et le fait d’être obligé de courir acheter le suivant toujours plus vite que mon ombre, sans parler de mon mari qui ne s’assoupit plus en lisant, mais se force à poser le volume en cours, parce qu’il faut bien dormir, je pense donc que cette série en vaut la peine et, si je n’en avais pas tant à lire de mon côté, je me plongerais aussi dans les aventures de ce Jamère…

Alors, bonne lecture à tous ceux qui raffolent du Fantasy…

Les vivants et les ombres de Diane Meur

vivants et les ombresUne maison qui raconte une histoire, ce n’est pas courant ! C’est pourtant le thème de ce roman, plaisant à lire. La demeure qui se trouve en Galicie, terre rattachée à l’empire habsbourgeois, depuis le partage de la Pologne, nous conte l’histoire de la famille Zemka, que nous suivons à partir de 1820. Et cela, à travers les révolutions de 1848 et le désastre de 1914 qui ont fait l’histoire de l’Europe.

La maison dont la sensibilité ressemble fort à celle d’un être vivant, connaît tout ou presque de ses occupants et nous narre la vie de chacun avec force détails. Un roman qui fait la part belle aux femmes, dont la vie se résumait alors à attendre l’amour au détour d’un chemin.

C’est un texte agréable à lire, à la limite de l’étrange, qui nous emporte dans un monde surprenant, nous faisant vibrer avec les occupants de la demeure, bien loin de se douter de qui les épient…

C’est au pied du mur qu’on mange des merles de Luc Doyelle

pied  mur mange des merlesL’effet papillon…décembre 2004, l’Indonésie est balayée par un tsunami d’une puissance phénoménale.

Six mois plus tard, Luc Doyelle observe, dans son jardin, le battement d’ailes d’un papillon. C’est la révélation !

Dans ce nouveau roman, nous verrons comment Lucius, d’un placard à un autre, va bouleverser des pans entiers de son univers, au point de mettre en péril l’existence même de l’Amie. Chacun de ses choix de vie sera lourd de conséquences. Après l’accueil chaleureux réservé aux « liaisons presque dangereuses », Luc Doyelle met en scène à nouveau ses personnages fétiches dans un scénario endiablé qui fait la part belle à l’humour.

Une petite baisse de moral, un petit coup de blues… Courez acheter le livre de Luc Doyelle, vous ne serez pas déçus ! Cet auteur manie les mots avec dextérité, jouant avec eux pour notre plus grand plaisir, tout en nous emportant dans un monde parallèle de plus en plus surprenant, en compagnie de personnages ahurissants. Le tout baignant dans un humour décoiffant.

Un pur moment de bonheur à savourer sans conditions !

Un supplément d’âme et l’addition !

supplément âme et addition« Tonvoisin de La Garlée » est connu du grand public sous le pseudonyme générique de « Tonvoisin » qu’il décline selon ses ouvrages. » « Je » est un autre » disait Rimbaud…voilà une preuve…Très éloigné de ses essais à succès qui l’ont fait connaître ( « vivre avec des cons » « travailler avec des cons ») 

Ce premier roman intimiste plonge au cœur des sentiments les plus violents en équilibre tout au bord de soi. Amoureux de son art, Tonvoisin décrit son rapport à l’écriture comme extrême. Ses pseudonymes ne signent pas une quelconque crainte des hommes… Il répète inlassablement à qui veut l’entendre, qu’il n’écrit pas pour paraître mais pour disparaître, qu’il ne lit, ni ne lira jamais par dessus l’épaule de ses lectrices et de ses lecteurs.

Imaginez une vague si puissante qui, après vous avoir emporté, vous rejette sur le rivage, chancelante, tremblante, frissonnante.

Imaginez que chaque mot d’un roman s’imprègne en vous comme marqué au fer rouge, ouvrant la porte sur vos souffrances enfouies pour mieux la refermer.

Imaginez votre âme s’éparpillant comme des milliers de pétales.

Je l’attendais, l’espérais, le redoutais.

Je l’ai lu.

Avais-je bien lu?

Je l’ai relu.

J’ai aimé des phrases que je ne citerai pas, que je garderai, pardonnez-moi, pour moi,

Et tant d’autres, que je clamerai à tout vent.

Mes mots me semblent si fades pour parler de cette œuvre magistrale, car cela en est une, plus qu’un simple roman.

Alors, je dirai simplement Merci… Merci Monsieur Tonvoisin de La Garlée, de nous offrir un bout de votre âme…

Les rapines du duc de Guise de Jean d’Aillon

rapines du duc de guiseLes rapines du duc de Guise est le tome I de la trilogie de Jean d’Aillon consacrée à la Ligue et aux guerres de religion. 1585 Après trente ans de guerre civile et le massacre de la Saint-Barthélemy, la France est plus divisée que jamais.

Trois Henri se disputent un trône à l’équilibre fragile. Henri III veut garder sa couronne, mais n’a pas d’héritier. Henri de Navarre, le protestant, tient à faire valoir ses droits, mais Henri de Guise, l’ultracatholique, refuse de laisser un hérétique régner sur la France. Sous la direction de Henri de Guise, la Ligue organise un vaste rapinage de l’impôt de la taille, afin de lever une armée catholique.

C’est en recherchant l’assassin de son père, contrôleur des tailles, qu’Olivier Hauteville va croiser la route des ligueurs. Il rencontre également Cassandre, une jeune protestante qui a bien des raisons de s’intéresser à cette enquête.

Jean d’Aillon, comme à son habitude mêle avec brio fiction et réalité pour nous livrer un roman truffé de petites anecdotes véridiques, qui pimentent à souhait le récit.

De complots en trahisons, en passant par une histoire d’amour impossible entre deux personnages fictifs, Olivier Hauteville et Cassandre de Mornay, l’auteur nous entraîne à travers une époque trouble, où le souvenir des massacres de la Saint-Barthélemy est toujours aussi présent dans les esprits.

D’entrée de jeu, on plonge dans une réalité pour le moins terrifiante.

Lire Jean d’Aillon, ce n’est pas seulement lire un roman historique à énigme, comme il le dit lui-même, non, c’est plutôt… s’immerger totalement dans une autre époque pour s‘interroger sur ces guerres de religion, qui ont amené de simples hommes à commettre des atrocités en leur nom. C’est aussi porter un autre regard sur des personnages tel que Nicolas Poulain, que l’on connaît sous un autre jour.

Bref, aventures, intrigues, romances, détails croustillants, sont les ingrédients de ce roman palpitant qui ne donne qu’une envie une fois le livre refermé : courir acheter le tome II.

Les Mains au dos de Jean Anglade

mains au dos jean angladeIl y a plusieurs façons de se dresser contre la guerre : la maudire, dépeindre les horreurs qu’elle commet, étaler son absurdité. Dans ce roman à sketches, Jean Anglade se jette dans une entreprise difficile : faire rire d’elle. Car le ridicule peut démolir autant et plus que l’invective.

En fait, c’est l’histoire de sept hommes dont les noms figurent sur un modeste monument aux morts de 1914-1918. Chacun était de son vivant affligé d’un problème insoluble : la guerre a résolu ces sept problèmes.

Le roman a inspiré à Patricia Valleix un très beau film qui a obtenu à Aurillac le premier prix du cinéma rural.

Tombant dessus par hasard, j’ai un peu hésité car ce genre de roman n’est pas, d’habitude, ma tasse de thé, mais finalement, je dois avouer qu’il m’a bien plu.

L’auteur nous conte de manière amusante, l’existence peu banale de sept hommes du terroir, désarmants de simplicité, voire de naïveté et cela juste avant la guerre de 1914-1918.

On oublie trop souvent, que derrière ces simples noms gravés dans la pierre de ces fameux monuments aux morts, se cachent des vies, brisées net dans leur élan, par la fureur d’un conflit désastreux.

En lisant ce livre, on prend plaisir à suivre le destin de ces hommes jusqu’à leur mobilisation.

Une autre manière d’aborder la guerre, plus légère certes, mais tout aussi intéressante et surtout, criante de vérité.

Sois belle « mère » et tais-toi ! de Sarah Farri

sois-belle-mere-tais-sarah-farri-L-1« Savez-vous ce qu’est une belle-mère ? »

Réponse de Raphaëlle, 5 ans :

« Oui, c’est une méchante femme qui veut tuer la fille de son nouveau mari ou qui la prend pour une bonniche ! »…

Dix ans de vie conjugale, un mariage, un bébé et un divorce plus tard, Lola, la trentaine flamboyante, savoure enfin une liberté qu’elle est fermement résolue à ne plus jamais abandonner. Mais c’est sans compter sur les hasards de l’amour… Amour qui va la projeter, bien malgré elle, dans l’univers de près d’un million de ses congénères : celui de la famille recomposée ! Prise dans le tourbillon de ce nouveau schéma parental sans mode d’emploi, Lola va alors tenter de trouver sa place, entre crises de rires avec ses copines et crises de nerfs à la maison.

Si on ne l’est pas soi-même, on a tous une sœur, une cousine ou une amie, qui se trouve dans la situation difficile d’être « la belle-mère ».

Ce roman est l’occasion rêvée de comprendre un peu mieux le quotidien de ces femmes qui un jour, se retrouvent lâchées au beau milieu de petits fauves, les enfants du conjoint, qu’il faut désormais apprivoiser.

Une tâche loin d’être facile au quotidien, surtout si le mari ne se rend compte de rien.

L’écriture de Sarah Farri est enjouée, alerte, drôle. Et l’on suit avec entrain, les péripéties de Lola, personnage attachant, en plus d’être une véritable héroïne des temps modernes.

Car dans cet univers impitoyable de la famille recomposée, il faut une bonne dose de courage pour pouvoir tenir le coup.

Une belle leçon de vie, à savourer sans modération…

L’Exécuteur de la haute justice de Jean d’Aillon

executeur de la haute justiceEn 1645, après la Conjuration des Importants, Louis Fronsac repart dans une aventure trépidante, aidé de son vaillant ami, Gaston de Tilly. Cette fois, il doit découvrir la vérité sur un jeune homme de quinze ans, qui serait le fils du duc de Rohan et pourrait devenir ainsi le chef de file des huguenots de France. Est-il un imposteur comme le prétendent certains…

Évidemment, l’enquête va se révéler extrêmement compliquée mais aussi fort dangereuse pour le jeune chevalier. Sur cette route semée d’embûches, Louis Fronsac croisera même un certain Jean-Baptiste Poquelin.

De rebondissements en rebondissements, l’auteur de ce roman, Jean d’Aillon, nous entraîne dans une course folle vers une fin totalement inattendue.

Avec toujours une abondance de détails concernant les lieux, les personnages ou bien les us et coutumes de l’époque, vous donnant ainsi l’impression que l’histoire se déroule sous vos yeux.

Alors, n’hésitez pas à suivre Louis Fronsac sur le chemin de ses aventures…

Marseille, 1198 Les aventures de Guilhem d’Ussel de Jean d’Aillon

marseille 1198 aventures guilhem usselMARSEILLE, 1198. Enlevé par des inconnus, Roncelin, vicomte de Marseille, a disparu. Sept compagnons partent à sa recherche. Parmi eux, Hugues de Fer, ancien croisé, le médecin Averroès, un frère et une sœur saltimbanques romains, et le meilleur archer d’Angleterre, Robert de Locksley. A leur tête, Guilhem d’Ussel, joueur de vielle et fine lame.

Mais, dans cette équipée, certains semblent être animés de tout autres desseins… Quelles sont les véritables raisons de leur venue à Marseille ? Quel est le rôle des consuls de la ville ? Pourquoi ces écorcheurs qui rôdent dans les campagnes ? La riche ville phocéenne attire bien des convoitises, à commencer par celle du pape Innocent III…

C’est une cavalcade effrénée à travers l’histoire, que nous propose Jean d’Aillon pour ce roman.

J’ai beaucoup aimé le rythme trépidant et les scènes d’actions, un peu comme dans un film. L’ajout de personnages pour le moins célèbres est un plus, qui lui donne un piquant non négligeable.

Un roman que j’avais du mal à poser ( allez encore un chapitre ! Mince, déjà une heure du matin !!!)

Heureusement que c’était les vacances…

Et toujours, avec des descriptions historiques subtilement dosées.

Bref, Guilhem d’Ussel n’a rien à envier à Louis Fronsac.

Alors, un conseil, laissez-vous tenter par les aventures de ce chevalier troubadour….

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