😍En avant-première voici la couverture de mon nouveau roman qui arrive bientôt, j’espère qu’elle vous plaira !

😍En avant-première voici la couverture de mon nouveau roman qui arrive bientôt, j’espère qu’elle vous plaira !
Je vous souhaite une très belle année 2019 avec la réalisation de tous vos vœux et surtout une santé de fer !
Bises
Laurence
À la base cet article n’était pas prévu, mais finalement, comme je ne citerai aucun nom, pourquoi pas ! Donc, venez par-là que je vous raconte une petite histoire.
Il était une fois, par un bel après-midi ensoleillé sur la Côte d’Azur, rare en cette saison, donc fort agréable- ne souriez pas, il fait moche aussi chez nous en février – une femme encore jeune qui écrivait tranquillement.
Pour se délasser et voir si une catastrophe mondiale n’était pas survenue pendant qu’elle travaillait, elle cliqua sur l’onglet Facebook. Une demande d’ami apparut, aussi décida-t-elle de regarder s’il s’agissait encore d’un divorcé en manque, ou d’une personne vivant dans un autre pays et dont le but évident était de lui soutirer des sous… Mais ô joie il s’agissait d’un auteur !
Elle regarda la page de ce dernier, vit qu’il écrivait des livres sur le manque de savoir-vivre de certaines personnes, qu’ils avaient tous deux cinq amis en commun et accepta donc l’invitation. L’occasion de faire une nouvelle connaissance est toujours agréable pour sortir un moment de la solitude nourricière de l’écriture. Puis, elle décida d’aller se chercher un petit café, car il faut bien alimenter ses neurones avec ce breuvage hautement recommandé. Le thé vert ce n’est pas mal aussi, mais elle n’en avait plus. Lorsqu’elle reposa son popotin devant l’ordinateur, la tasse manqua de lui glisser des mains.
Le monsieur avait profité de son absence pour poster sur son mur de la pub pour ses livres ! Posant son précieux breuvage sur le bureau, elle regarda si le monsieur avait au moins laissé un petit message si ce n’est pour la remercier de l’avoir accepté comme ami, ce qui rappelons-le est d’usage sur les réseaux sociaux, au moins pour se présenter. Que dalle et peau de banane ! Alors la dame, un peu contrariée, écrivit sur son journal, en commentaire sur la publication de ce monsieur, qu’un petit bonjour aurait été sympathique avant de publier sur ledit journal. Phrase pas trop méchante, mais montrant quand même son léger mécontentement. Sur ce, elle prit sa tasse de café et en but une gorgée, qu’elle manqua de recracher aussitôt en voyant la réponse. Il faut dire qu’elle est du Sud et donc a le sang plutôt chaud…
« Vous avez raison – encore heureux !– quand vous aurez lu ma prose, vous esquisserez (peut-être) un sourire. »
Ok ! Déjà, n’aurait-il pas fallu dire : « SI vous lisez ma prose » non ? Car là, ça sonne un peu comme un ordre… même pas un conseil. Puis le reste de la phrase montre bien le peu d’estime pour la personne derrière l’écran. « Quoi, tu n’es pas honorée de voir ma tête sur ton mur, espèce de… »
Si ce monsieur s’était intéressé un minimum aux écrits de la dame, il se serait aperçu qu’il y a toujours une pointe d’humour dans la plupart de ses livres, notamment son essai humoristique (voir commentaires des lecteurs). Il aurait aussi vu les interviews d’auteurs et les chroniques de livres, montrant qu’elle est toujours prête à filer un coup de main aux écrivains. À lui, elle avait plutôt envie de filer un coup de pied au…
Franchement, comment peut-on avoir envie de lire « la prose » de cette personne dans ces conditions ? Surtout quand ce dernier prône le manque de courtoisie des gens, l’indélicatesse de certains dans le cadre de son métier…. Dans ce cas, ne se doit-on pas d’être exemplaire soi-même ?
La dame ne répondit pas, car les mots risquaient de dépasser sa pensée. Elle laissa le post sur le mur jusqu’au lendemain. Peut-être le monsieur allait-il la contacter pour engager la conversation… Elle ne demandait pas un mot d’excuse loin de là, mais cela se fait entre auteurs de dialoguer…
Ce n’est pas une évidence pour certains apparemment. La dame retira donc cet auteur de la liste de ses amis et supprima son post. Evidemment, une question se posait. S’était-il, ne serait-ce qu’un instant, intéressé à la personne qu’il demandait en amie ? Cette dernière espérait au moins qu’à l’avenir, il penserait à saluer les gens avant de leur balancer sa prose à la figure. Elle espérait aussi que lors des séances de dédicaces, il ne jetait pas ses livres à la figure des gens pour qu’ils les lisent… Aie !
Si un écrivain est relativement connu, cela ne lui donne pas le droit de marcher sur la tête de ses collègues en bas de l’échelle. Malheureusement, de plus en plus, certains auteurs vous demandent en ami et dans la seconde qui suit, vous imposent de liker leur page. La plupart du temps sans même faire un petit coucou. Ensuite, vous n’en entendez plus jamais parler. À croire que la politesse n’est pas de mise sur les réseaux sociaux. À la rigueur, vous pouvez leur demander d’aimer votre page en retour, sachant que cela n’apporte pas grand-chose, mais même dans ce cas-là, sachez que certains ne prendront même pas la peine de le faire…
Pour finir, vous qui postez sans réfléchir sur le journal d’un autre, sachez que derrière le mur, il y a un nom, un prénom, un visage…
Bref, une personne de chair et de sang…
Sur ce, le mur vous salue !
Aujourd’hui j’ai eu le plaisir de rencontrer l’auteure Monique Massot-Escaravage à Nice.
Nous avions sympathisé sur Facebook, mais c’est toujours une chance de pouvoir converser en vrai.
Monique est assurément une belle personne. J’ai déjà eu la chance de pouvoir l’interviewer à distance, mais j’en sais aujourd’hui un peu plus sur elle 🙂
Ravie par son roman « Vent d’espoirs », me voilà donc enchantée par l’auteure.
Bien sûr, je repars avec une très jolie dédicace, et l’impatience de lire son prochain roman dont je ne manquerai pas de vous parler…
Interview Monique Massot-Escaravage
Un très bel article concernant la sortie du livre Vent d’Espoirs de Monique Massot-Escaravage aux Editions AETH, ainsi que quelques photos, à découvrir sur le site Les Chroniques de Magali !
Bonjour à tous,
Aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir Monique Massot-Escaravage dont le roman Vent d’Espoirs sortira le 06 juin aux Éditions AETH.
Bonjour Monique, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux
Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?
Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?
Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?
Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de vos romans ?
Pourquoi ce style de romans ?
Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?
Combien de temps avez-vous mis pour trouver un éditeur ?
Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?
Quels sont vos projets ?
Avez-vous un site internet ou un blog ?
Un rêve ?
Un grand merci à Monique pour la sincérité de ses réponses. N’hésitez pas lorsque son roman sortira à le commander (connaissant déjà quelques extraits, il me tarde de le lire)sur le site de son éditeur : www.lestemps.fr
Sortie le 06 juin aux Editions AETH du premier roman de Monique Massot-Escaravage.
L’auteur m’ayant gentiment proposé de lire deux extraits, je ne manquerai pas le rendez-vous !
Paris 1848. La France est en proie au chaos. Les révolutions se succèdent les unes après les autres. La misère qui sévit dans le pays pousse un couple d’Alsaciens sur les chemins de l’exode. Une nouvelle colonie va les accueillir, livrant la perspective d’une vie meilleure. Malheureuse en ménage, battue, humiliée, la jeune Justine, enceinte, se voit offrir par un heureux concours de circonstances, la chance de recommencer sous de meilleurs auspices. En effet, Joseph, son mari, ivrogne notoire, vient de déclarer forfait… Sur le quai de Bercy, parmi les voyageurs, un ouvrier parisien, Clément, se porte à son secours alors qu’elle s’apprêtait, à embarquer seule à bord d’une péniche. Il s’engouffre avec fougue dans la brèche, usurpant par la force des choses le statut et l’état civil de l’absent. Contrairement à ce que l’administration leur avait laissé entendre, leur installation sur place ne se fera pas sans mal. La précarité, le climat, les maladies, n’auront de cesse d’éroder leur enthousiasme. Ici la vie ne tient qu’à un fil. Il leur faudra lutter avec la force du désespoir pour s’y faire une petite place au soleil. Sous couvert de bons sentiments, passion, amour, rougeoient les braises de poison, haine et vengeance qui jalonnent ce roman passionnant.
Franchement, pour tous les amoureux des chats, Dewey est une magnifique histoire.
Celle, véridique, d’un chaton trouvé par une matinée glaciale, dans la boite à retour de livres de la bibliothèque de Spencer, ville de l’Iowa aux Etats-Unis. Ce magnifique chat roux deviendra, pendant dix-neuf années, la mascotte de la bibliothèque.
Ce qui m’a beaucoup touché lors de l’achat du livre, c’est la ressemblance flagrante avec l’un de mes regrettés chats, Ulysse.
Vicki Myron, qui a travaillé pendant vingt-cinq ans dans cette bibliothèque, dont vingt en tant que directrice, raconte avec émotion la vie de tous les jours avec Dewey et tout ce qu’il a apporté, non pas uniquement au personnel de l’établissement qui l’adopta illico, mais aussi à tous les lecteurs ou simplement les visiteurs qui fréquentèrent les lieux à l’époque.
Le félin eut un impact important sur la ville, au moment où celle-ci traversait une très mauvaise période. Car « Dewey Readmore books », le bien nommé, aimait les gens et le leur faisait sentir. Il apportait du bonheur, du réconfort à des personnes qui en avaient besoin, comme sait si bien le faire un chat.
Accueillant Vicki Myron d’un signe de la patte chaque matin, il devint rapidement une figure emblématique de la bibliothèque et de sa ville, mais pas seulement, car il fut vite connu dans tout les Etats-Unis et même au-delà. Des Japonais n’hésitèrent pas à faire le long voyage jusqu’à Spencer pour un reportage de quelques minutes sur le petit félin.
Bien que Dewey ne fut pas le chat d’une seule personne, Vicki resta dans son cœur la toute première, celle sur qui se posèrent ses grands yeux de chaton apeuré, un matin d’hiver particulièrement rude comme souvent dans l’Iowa.
Dans ce livre, c’est l’histoire de Dewey que l’on découvre, mais aussi celle d’une femme attachante au quotidien parfois difficile, et celle d’une petite ville des Etats-Unis, dont la destinée fut changée par un simple matou.
A la fin, je n’ai évidemment pu retenir mes larmes, car cela nous ramène au destin de nos propres chats, dont l’un des miens vient de fêter ses dix-sept ans.
Une lecture que je recommande donc, à ceux qui aiment les bibliothèques et les chachous…
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