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Étiquette : auteur auto-éditée

On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver de Sandra Ganneval

On  a tous besoin d'une blonde en bikini pour vendre

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser supposer, ce roman traite de sujets douloureux, violents, voire sordides. Un thriller psychologique se lisant d’une traite.

Avec un style impeccable, alerte, sans concession,  Sandra nous conte l’histoire d’une vengeance de femme. Une vengeance loin d’être à l’eau de rose.

D’un côté, Pélagie, sculpturale blonde éthérée, rêvant de gloire, de reconnaissance, ayant appris dès l’adolescence à jouer de son physique pour s’attirer les bonnes grâces. De l’autre, Clara, femme au caractère bien trempée, cynique, sculptée par les horreurs vécues dans son enfance. L’histoire va les réunir pour le malheur de l’une d’entre elles.

L’auteur nous emporte ainsi sur le chemin de secrets de famille cachés, enfouis, gangreneux. Croyez-moi, ce livre vous tiendra en haleine jusqu’au bout.

Explorer les méandres d’esprits tortueux est difficile comme de boire un alcool au goût amer mais dont on redemande.

Si tous les romans de Sandra Ganneval sont ainsi, je signe à nouveau…

Lien vers le livre

Interview de l’auteure Catherine lang

catherine lang

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai le plaisir de recevoir Catherine Lang, auteur talentueuse et prolifique.

Bonjour Catherine, pouvez-vous vous raconter en quelques mots ?

  • Je vous remercie, Laurence, de m’avoir proposée cet entretien.

Je partage ma vie depuis quelques années entre Paris et la Vendée. J’écris depuis 5 ans.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ? En général, combien d’heures consacrez-vous à l’écriture ?

  • Je n’ai plus d’activité professionnelle depuis 2 ans. Quand j’ai commencé à écrire, je bloquais des week-ends entiers où je ne faisais que ça, à peu près une fois par mois.

Comment vous est venue l’idée d’écrire ?

  • Je ne me souviens pas avoir eu envie d’écrire, c’est venu un peu par hasard. Un concours de circonstances. Une participation à des ateliers d’écriture avec des écrivains, en Vendée. Ce qui est intéressant, dans ce type d’ateliers, c’est la rencontre avec l’écrivain, de ce qu’il fait, de la manière dont il le fait. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on écrit très peu dans ces ateliers (du moins ceux que je fréquente), on y parle surtout littérature et écriture. Ça m’a plus, j’ai donc continué. Je crois que j’avais besoin aussi de découvrir un univers inconnu pour moi jusque-là.

Un petit rituel d’écriture ?

  • Je n’ai pas de rituel, pas d’organisation, pas de temporalité non plus. J’écris d’abord dans ma tête, c’est à dire que l’histoire germe dans mon esprit, je la travaille, j’invente les personnages, les lieux, les événements. Quelquefois, c’est le thème qui vient d’abord, quelquefois les personnages, la forme du récit (très important aussi). C’est très variable. Et puis un jour, je me décide à écrire et, à partir de là, tout s’enchaine (plus ou moins bien). Il est rare que l’histoire que j’écris soit entièrement construite,  comme par exemple pour Les ballerines bleues : j’avais les lieux, les personnages, les évènements mais arrivée aux deux tiers du livre, je ne savais toujours pas qui serait le meurtrier. Je fais alors une pause, je réfléchis, j’échafaude plusieurs hypothèses (dans ma tête, toujours) et je me remets à écrire…

Vous écrivez dans différents genres : littérature, poésie, érotique, polar ; est-ce difficile de passer de l’un à l’autre ? Comment choisissez-vous les sujets ? En combien de temps les rédigez-vous ?

  • Non seulement ça n’est pas difficile, mais c’est surtout très intéressant, ça permet d’explorer des univers très différents. Je pourrais dire que pour moi le genre est peu important (sauf pour toucher certains lecteurs plus que d’autres, pour vendre…), et qu’un livre peut aussi faire appel à plusieurs « catégorisations ». Ce qui compte, c’est ce que l’on dit, ce que le lecteur lit ; le genre pourrait être plus considéré dans ce cas-là comme un prétexte à dire qui, de plus, n’est pas incompatible avec un objectif de divertissement. Parce que quand on écrit, on raconte toujours quelque chose de l’humain, de ce que nous sommes, nous, les êtres humains, du monde qui nous entoure et c’est ce qui m’intéresse.

J’essaie d’écrire à peu près un livre par an, mais là, j’en suis plutôt à un tous les quatorze ou quinze mois, J’ai écrit Kevin Martin, un homme sans histoire, en sept mois, avec des coupures dans la partie technique de l’écriture, mais cette histoire m’a habitée pendant un an. Pour Les ballerines bleues, j’y ai pensé pendant deux ans avant de commencer à l’écrire : je voulais écrire un polar sous la forme épistolaire, donc je suis partie du genre et de la forme que j’avais définis pour construire l’histoire. Il m’a fallu ensuite six mois pour finaliser l’intrigue et l’écrire.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • Au début, je ne me suis pas posée la question. Quand le premier livre a été terminé, en 2010, je me suis dit : qu’est-ce que j’en fais ? A cette époque, pas si lointaine, je ne connaissais rien à l’édition numérique. J’ai donc cherché un imprimeur à qui j’ai confié l’impression de mon livre, et j’ai commencé à fréquenter les salons. C’est quelques mois après que j’ai découvert l’ebook (sur les réseaux sociaux et dans des groupes d’auteurs autoédités) et que j’ai fait mes premiers pas.

Pour ce qui concerne l’édition traditionnelle, j’ai une expérience avec un éditeur traditionnel que j’avais croisé dans un salon. J’ai rompu le contrat au bout d’un an.

Ma nouvelle érotique B.A.L. en soir a un éditeur traditionnel. J’ai signé un contrat de quatre ans. Ma première expérience m’ayant échaudée, je ne prends aucun risque dont celui d’être éditée par une maison qui n’a pas d’expérience.

Bien sûr, si Gallimard me demande de signer chez eux, ce sera les yeux fermés (ou presque). Quoique… De plus, les droits d’auteur ne sont pas comparables, surtout qu’après quelques années, le travail paie : plus de reconnaissance, plus de visibilité.

Peut-être que si j’avais dix ans de moins, j’enverrais mes manuscrits à des maisons d’édition. D’un autre côté, l’autoédition offre une telle liberté qu’il me serait difficile d’y renoncer…

Avez-vous des auteurs fétiches ? Des références littéraires particulières ?

  • Je n’ai pas d’auteurs fétiches. Si je devais citer des auteurs, je dirais Camus, Vautrin, Lemaître, Philip Kerr, Weslake, Arnaldur, Jim Thompson, Daeninckx, Simenon, Djian (quelquefois), Duras (parfois). Et tous ceux que j’oublie. Je lis aussi beaucoup d’auteurs contemporains… ceux que je croise dans les ateliers d’écriture.

Êtes-vous en contact avec vos lecteurs ?

  • Oui, avec certains ; ce que j’aime lire dans les commentaires, c’est reconnaître l’auteur que je suis à travers ce qu’ils disent du livre. C’est pour cette raison aussi que j’aime bien les salons où le contact est direct.

Quels sont vos projets en cours ?

  • Le prochain livre, je laisse passer l’été avant de me mettre au travail d’écriture proprement dit, pour l’instant, il occupe mes neurones.

La publication d’un recueil de poésie issu du concours de poésie de Plume de poète :

https://www.facebook.com/groups/concourspoesie/?fref=ts

Cette publication est chapeautée par l’association que j’ai créée en janvier 2015.

Et puis toujours des chroniques de livres d’auteurs autoédités avec Nicolas Tison, de l’Ebookivore :

https://www.facebook.com/pages/Lebookivore/720075998037616?fref=ts

Avez-vous un site internet ou un blog ?

Si je vous accordais un rêve ?

  • Qu’il continue (le rêve) ! Celui d’écrire et de toucher les lecteurs.

 

Un grand merci à Catherine pour ses réponses. N’hésitez pas à vous rendre sur son blog pour découvrir d’autres anecdotes et à dévorer l’un de ses nombreux romans.

Lien vers les livres de Catherine Lang

La Corporation des Gueux de Pascale Madeleine

corporation des gueux

Un très beau roman qui décrit sans concession mais sans misérabilisme aucun  le monde des SDF, ces miséreux desquels notre regard se détourne au détour d’une rue.

L’auteur doté d’une belle plume nous livre des portraits empreints de douceur, tout en finesse.

Une immersion dans un monde sans concession où chaque jour est une lutte contre soi-même, un combat en dehors d’une société qu’ils rejettent ou qui les rejettent.

Car ces hommes ou ces femmes ont eu une vie avant, ont fait partie du moule. Se regroupant en corporation, pas forcément d’indigents d’ailleurs, ils espèrent ouvrir les yeux de tous sur ce qu’ils sont, des personnes à part entières…

La corporation des gueux

Powerful-Tome 1 : Le royaume d’Harcilor de S.N. Lemoing

POWERFUL TOME 1

Bienvenue dans le royaume d’Harcilor où règne un tyran nommé Relan entouré de ses gardiens aux pouvoirs surnaturels.

Mais sous une tente magique se fomente une révolution  pour lui reprendre le trône. Kaaz un Silarien,  son père adoptif et ses amis recrutent une armée de combattants afin de les mener au combat.

Beaucoup de protagonistes de cette histoire ne connaissent pas leur pouvoir et vont en faire l’apprentissage peu à peu.

Un roman d’Héroïc Fantasy d’un genre différent, qui fait la part belle aux sentiments. Des personnages attachants, bien décrits. Des scènes d’action plus vraies que natures.

Un style simple mais efficace font de ce roman un bon moment de détente qui s’adresse à un public jeune ou moins jeune.

La fin nous laisse présager une suite promettant d’être riche en émotions…

Powerful Tome 1 : Le royaume d’Harcilor

ALE 2100 de Sophie G.WINNER

ALE 2100

Lola est une jeune femme de dix-neuf ans vivant  à Bruxelles, en 2025, dans un monde ayant déjà bien évolué.

Accro aux jeux vidéo, elle est choisie pour tester ALE 2100 où n’existe plus le barrage de l’écran. Son casque sur la tête, elle plonge de plain-pied dans une réalité virtuelle plus vrai que nature, car les sensations ressenties sont extrêmement proches du réel .

Ce qui attend la jeune femme et ses amis sous forme de jeu, n’est guère enthousiasmant pour notre planète. Si nous pouvions voir la conséquence de nos actes, si nous pouvions nous immerger dans un avenir d’apocalypse, que ferions-nous ?

Certes, ce roman nous ouvre les yeux sur un avenir incertain, mais sans pour autant que l’on ressente de leçon moralisatrice.

La surprise est totale à chaque fois que notre héroïne entre dans le jeu pour une nouvelle partie, parfois délirante, effrayante mais toujours pertinente.

ALE 2100 c’est aussi un livre plein de sentiments. Lola et les différents personnages sont très attachants, avec des personnalités distinctes mais complémentaires.

De plus, l’écriture de Sophie G. Winner est fluide et très agréable à lire.

Que l’on aime ou pas les jeux vidéo, on adhère très vite à ce roman que je verrais bien sur grand écran.

La fin nous laisse sur les dents avec une furieuse envie d’ouvrir le Tome II…

 

ALE 2100 Partie 1

Interview de l’auteure Sandra Ganneval

 

a l'eau de rose et de vaisselleon a toujours besoin d'une blonde en bikini pour vendre une machine à laver

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter Sandra Ganneval, auteur de plusieurs romans publiés en auto-édition.

Bonjour Sandra, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • Bonjour, Laurence. Tout d’abord, merci de m’avoir proposé de répondre à ce petit questionnaire. Sandra Ganneval est mon nom de plume. Sandra est un prénom que j’aurais pu porter et Ganneval est le nom de mon méchant préféré. Pierre Ganneval est un vilain savant fou que l’on retrouve dans le roman « Cristal qui songe »(1) de Theodore Sturgeon (2), un écrivain américain à l’univers très particulier qui jongle avec la science fiction, le fantastique et l’horreur. Son personnage, Pierre Ganneval, réalise des expériences sur des cristaux d’un genre particulier. Il a découvert que ces pierres étaient vivantes et que certaines s’unissaient pour donner naissance à des êtres vivants. Il les torture d’une manière particulière (c’est de la science-fiction), les cristaux étant sensibles à la haine et il leur en envoie des décharges par la pensée dans le but de les contrôler.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?

  • Pour faire dans la banalité, être écrivain est mon rêve de petite fille que je n’ai jamais cessé d’entretenir, de caresser dans un coin de ma tête. J’ai fait de nombreuses tentatives et n’ai réussi à écrire un texte potable qu’en 2008. Depuis, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de miracles, que c’était un vrai travail et qu’il fallait que je passe des heures devant mon ordinateur pour arriver à écrire quelque chose d’à peu près potable. Comme je suis très optimiste, résolument optimiste, j’ai décidé de consacrer une journée par semaine à l’écriture, le reste du temps, je travaille pour mettre des choses dans la marmite avant de la faire bouillir.

Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?

  • Depuis le début de cette année, une journée par semaine, sept heures, je suis une fervente des trente-cinq heures. Et puis, le reste de la semaine, j’essaie de consacrer une heure par jour à faire un semblant de promotion ou à écrire. Le soir, à partir de 21h00, il ne faut surtout pas me déranger. Objectif : faire avancer le schmilblick !

Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?

  • Petite fille timide, je lisais énormément, je me réfugiais dans les livres. Adolescente timide, c’était la même chose. Adulte timide, c’est encore pire. Bon, je plaisante, à moitié. Aimer lire m’a donné envie d’écrire. J’ai encore quelque part dans un carton une tentative de création d’un livre à la manière de ceux de la bibliothèque rose. Je réalisais mes propres couvertures à la gouache. L’autoédition, je ne pouvais pas y échapper (lol). J’y étais prédestinée.

Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?

  • Mon premier roman s’appelle « SOS FLEMMARDS ». Ce n’est pas un roman autobiographique mais j’y ai mis beaucoup de ma petite personne. J’y retrace, à ma façon, une expérience professionnelle. J’ai eu le plaisir de faire un passage à Pôle Emploi quand il s’appelait encore ANPE en tant que conseillère (et dans con-seillère, il y a… seillère) et ça m’a semblé une situation tellement kafkaïenne que j’ai eu envie d’en faire un roman. Ce premier livre est une comédie dont les deux héros sont originaires des Antilles françaises, comme moi. Dans ce livre, je parle de la culture antillaise telle que je la perçois, moi qui ai quitté mon île de naissance à l’âge de quatre ans, je tente de parler du racisme ordinaire avec humour, j’y évoque la difficulté de grandir, l’abandon de ses rêves avec l’âge et je m’attarde un peu sur le soi-disant sens des responsabilités que l’on doit acquérir en vieillissant… enfin, plein de sujets qui me tiennent à cœur.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de vos romans ?

  • J’aime écrire quand je suis seule. Je déteste que quelqu’un lise par-dessus mon épaule ou me demande ce que je suis en train de faire, de quoi ça parle. L’écriture est vraiment mon jardin secret. Donc, je ne peux écrire que lorsque je sais que je ne vais pas être dérangée. Du coup, je n’en ai pas toujours l’énergie parce qu’en dehors du travail, j’ai une vie de famille bien remplie mais j’ai appris que la régularité paie. Je sais que si je m’efforce de travailler un peu chaque semaine sur un livre, à un moment, il sera terminé. Un pas après l’autre, comme disait je ne sais plus qui. Un mot après l’autre, il me semble que ça, c’est de Stephen King, dans « Écriture, mémoire d’un métier » (3).

L’autre difficulté, c’est la confiance en soi. Il en faut une sacrée dose pour aller au bout d’un texte et, parfois, elle fait défaut. Je relis ce que j’ai écrit auparavant, pour me convaincre que si je l’ai déjà fait, je peux encore le faire et pour me rappeler que j’ai déjà ramé mais que je suis quand même arrivée au bout du voyage.

Pourquoi ce style de romans ?

  • J’ai essayé des styles différents.

Super motivée, à l’époque, j’ai envoyé « SOS Flemmards » à plusieurs bloggeurs, un comité de lecture a pris le temps de le lire sur un site qui n’existe plus mais qui s’appelait WBE. C’était une belle initiative, en ce qui me concerne, car les lecteurs s’arrêtaient autant sur la forme que sur le fond et faisaient une critique approfondie du livre en ménageant parfois modérément l’ego de l’auteur. Cela a été une belle expérience et cela m’a donné confiance dans ma capacité d’écrire ce que j’avais envie d’écrire.

Du coup, ensuite, j’ai écrit un roman à l’eau de rose trouble, comme je l’appelle : « A l’eau de rose et de vaisselle. », que l’on peut classer dans la catégorie chick lit ; puis, un recueil de nouvelles fantastiques : « De l’autre côté de l’écran », avec comme sources d’inspiration Guy de Maupassant (4) (ses contes fantastiques) (5) et Richard Matheson (6) (auteur de la nouvelle : « Né de l’homme et de la femme » (7), cela fera tilt dans le cerveau des amateurs) ; après ça, j’ai fait une plongée dans le glauque avec une sorte de thriller psychologique :« On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver », c’est le titre le plus long que j’ai pu trouver (lol). Dans ce livre, j’aborde des sujets plus difficiles comme la prostitution et l’inceste. Pour l’un des personnages, Amandine, l’écriture est salvatrice et lui permet de ne pas plonger dans la folie.

Je pense que si l’on a envie d’écrire un certain style de roman, il faut se lancer, le voir comme un défi, le plus important, c’est de se faire plaisir.

Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?

  • J’écris plus vite qu’il y sept ans, je pense, j’ai acquis quelques techniques, enfin, je sais à peu près de quelle manière m’y prendre mais je ne me fixe pas vraiment de temps. Dans l’idéal, sortir un livre par an me paraît un bon rythme. Deux, ce serait presque parfait.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • J’ai envoyé, il y a des siècles, un roman à une maison d’édition mais, avec le recul, je réalise à quel point mon texte méritait d’être travaillé. Depuis, je n’ai envoyé aucun texte. En revanche, j’ai été contactée par un éditeur lorsque mon roman à l’eau de rose trouble a été premier des ventes dans la catégorie humour d’Amazon mais je ne me sentais pas prête à travailler avec un éditeur. J’aime la liberté que procure l’autoédition même si ça représente un gros travail. Je n’ai pas envie d’écrire toujours dans le même genre, de la même façon, de formater mon écriture, j’aime bien me surprendre. J’avoue que la réussite d’auteurs anglo-saxons comme Joe Konrath (8), Amanda Hocking (9) ou John Locke (10) me fait rêver. J’aimerais bien être de nouveau contactée par un éditeur mais, après avoir vraiment fait mes preuves en m’autoéditant et ainsi, être en position de force.

Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?

  • Mon dernier coup de cœur, c’est « Terra Divina » (11) de Marie Fontaine, auteur que j’ai connu lorsque je me suis lancée dans l’autoédition. C’est drôle, pêchu, entraînant. J’ai vraiment beaucoup aimé. C’est une lecture qui fait du bien et que je recommande.

Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?

  • J’aimerais avoir des contacts avec tous les lecteurs qui m’ont laissé des commentaires cinq à trois étoiles sur Amazon, ce n’est malheureusement techniquement pas possible (lol). J’ai des contacts avec les lecteurs qui laissent leurs commentaires sur les plates formes telles monbestseller.com, ou sur Facebook. C’est très agréable d’avoir des retours. Positifs, c’est génial, bien sûr. Mitigés ou négatifs, ça apporte aussi quelque chose, si c’est argumenté, parfois, j’avoue rester dubitative et me demander si l’on me parle bien du texte que j’ai écrit. J’ai appris et j’apprends encore à prendre du recul, à relativiser, à faire la part des choses.

Quels sont vos projets ?

  • Actuellement, je travaille sur un nouveau roman, ma seconde chick lit à la sauce Ganneval, dont le titre sera : « Les tablettes de chocolat du Père Noël ». J’espère réussir à l’autoéditer pour la fin de l’année, le titre s’y prête. J’ai également en projet un second recueil de nouvelles fantastiques.

Avez-vous un site internet ou un blog ?

  • Oui, j’ai un blog qui s’appelle SOS Flemmards, que je ne fais pas vivre autant que je le voudrais, bizarre, les journées ne font que 24 heures, vous avez remarqué ? En voici l’adresse : http://sosflemmards.blog4ever.com/

Un rêve ?

  • Mon rêve d’autoéditée ? Vivre de mes ventes de livres, bien sûr ! Comme le font pas mal d’auteurs anglo-saxons et quelques auteurs francophones. Je suis résolument optimiste !
  1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cristal_qui_songe
  2. http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodore_Sturgeon
  3. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_:_M%C3%A9moires_d’un_m%C3%A9tier
  4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_de_Maupassant
  5. http://les.tresors.de.lys.free.fr/poetes/guy_de_maupassant/le_fantastique/menu_le_fantastique.htm
  6. http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Matheson
  7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal_d’un_monstre
  8. http://jakonrath.blogspot.fr/
  9. http://www.enviedecrire.com/un-editeur-francais-publie-un-roman-americain-autoedite/
  10. http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-auteur-independant-passe-le-million-d-ebooks-vendus_1004666.html
  11. http://www.amazon.fr/Terra-Divina-Lint%C3%A9grale-Cerisaie-Tchekhov-ebook/dp/B00IPMWWME/ref=cm_cr_pr_product_top

Un grand merci à Sandra pour avoir pris le temps de me répondre en toute honnêteté. Bientôt un article sur mon blog à propos de l’un de ses romans. Comme le dit si bien notre invitée : « les journées ne font que 24 heures », difficile de tout concilier ! Si son univers vous intéresse, n’hésitez pas à faire un tour sur son blog et bien entendu, à commander l’un de ses ebooks :

A l’eau de rose et de vaisselle

On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver

 SOS flemmards

De l’autre côté de l’écran

 

Interview de l’auteure Céline Vay

celine vay

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui j’accueille avec plaisir l’excellente auteur auto-éditée Caroline Vay qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.

Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • Je m’appelle Céline Vay, ou à peu près, je suis née dans la fin des années soixante, une année rendue célèbre par Gainsbourg. Mon enfance s’est vécue sur fond de musique classique, dans les couloirs et les salles de classe d’un conservatoire. Mes études m’ont menée à la comptabilité, mais je ne l’ai pas fait exprès.

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?

  • Je cumule un emploi avec deux heures de trajet quotidien, c’est donc difficile de cumuler encore davantage, d’autant que j’avoue qu’à la fin de mes journées, je me rends compte que je ne suis plus du premier âge.

Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?

  • Je consacre à l’écriture mes trois quart d’heure de pause- déjeuner, manque de mourir à chaque bouchée de sandwichs pour ne perdre aucune minute et mes soirées après 9h30, à moins que le sommeil ne me cueille. Dans ce cas, je me lève le matin d’humeur chagrine et suis insupportable avec mes collègues de bureau.

Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?

  • Mes enfants et mon mari me trouvaient stressée par mon travail. Je leur en rabâchais les oreilles à longueur de temps. Je ne lâchais jamais prise, même le week-end, toujours entre deux déclarations fiscales ou sociales. Ils ont eu besoin de souffler, je crois. Depuis, je suis plus détendue, je souris aux anges les trois-quarts du temps. Je suis toujours entre deux idées littéraires.

Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?

  • « Mais si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde ».

Je n’ai jamais autant adoré un livre que « Le Petit Prince ». J’ai été déçue de ne pouvoir le faire aimer à mes enfants. Ce fut une grande tristesse. Il me semblait qu’ils étaient devenus apatrides, faute d’apprivoiser cet imaginaire-là. La Couleur Oiseau m’est apparu comme un langage, les mots à avoir quand un proche disparait, trop tôt, trop vite, pour que le mot fin ne s’écrive pas à son histoire. Ou tout du moins, ce sont les mots que j’aurais aimé entendre.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de votre roman ?

  • La complexité d’écrire deux histoires en parallèle, à dix ans d’intervalle. Le choix d’un style qui dans mon esprit du moins restait dans la continuité de l’imaginaire poétique de l’artiste peintre, en décalage avec la réalité, et quelque peu suranné.

Pourquoi ce style de romans ?

  • Par conviction sur la nécessité de préserver une certaine poésie aux enfants, quand on est parent. Ils ne lisent plus assez, sont déflorés par les médias. La petite Justine n’est pas de cette génération mais de la génération Casimir, elle écoutait Monsieur Dusnob, François et Julie, leurs histoires de Pierrot et Colombine.

Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?

  • Un an et demi.

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • Trois maisons d’éditions, trois refus, sans explications pour corriger. Avec l’autoédition, j’espérais en apprendre davantage, bien que je sache moi pertinemment qu’en écrivant une histoire de personnages surannés, pas suffisamment toutefois pour qu’ils appartiennent à l’histoire avec un H, et en refusant de me plier aux considérations d’écriture actuelles, je prenais un risque. Je dirais que ce premier livre fut un mal nécessaire. Je ne l’aurais pas écrit autrement, il s’est imposé ainsi, à l’image de toutes ces années de conservatoire. Le phrasé suit celui des partitions des œuvres que j’ai écoutées en l’écrivant, d’une certaine façon. A présent, j’ai tourné la page, je n’écris plus ainsi. Je rejoins le 21ième siècle. J’ai donc décidé de l’ancrer davantage, de séparer les histoires, et de le réécrire, d’une façon autre. Je suis étonnée d’ailleurs de certains témoignages que j’ai reçus, comme si d’autres personnes pouvaient aussi être d’un autre temps.

Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?

  • Passés, présents ou à venir ? Edités, ou autoédités? De partout, les styles fusent, me plaisent, ou m’exaspèrent.

Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?

  • J’ai l’immense chance de pouvoir entrer en contact avec tous. Fabuleux, non ?

Quels sont vos projets ?

  • J’ai trois livres en suspens, la première priorité restant de réécrire La Couleur Oiseau d’une façon plus contemporaine, pour une version bien plus courte, et de le présenter à d’autres maisons d’édition.

Avez-vous un site internet ou un blog ?

  • Non, c’est un travail difficile, très prenant. Je vous remercie Laurence, pour le vôtre. Il est d’inspiration très variée, très agréable à lire.

Un rêve ?

  • Que mes enfants sortent de l’adolescence. J’essaie toujours d’avoir des rêves à ma portée.

Je remercie vivement Céline pour avoir pris le temps de répondre à mon questionnaire, car ses journées ne sont pas de tout repos. J’espère avoir bientôt le plaisir de lire à nouveau l’un de ses romans, car j’apprécie beaucoup son style d’écriture. En attendant, vous pouvez découvrir son livre « La couleur oiseau » sur Amazon :

La couleur oiseau

La baie des morts d’Azel Bury

la baie des morts

Voilà le genre de romans que j’apprécie tout particulièrement.

Pour les besoins d’une émission de télé américaine traitant de paranormal, deux jeunes reporters américains, Irma et Adriel, font le voyage jusqu’en Écosse, dans une petite ville ayant connue une terrible tragédie. Ils devront établir si un jeune garçon est réellement hanté ou si c’est tout simplement un canular.

Passé et présent se mélange intimement dans une atmosphère hivernale pesante. On découvre l’histoire sous différents angles, chaque personnage ayant son cheminement propre. La plume d’Azel Bury, fluide et maîtrisée nous entraîne sur le chemin d’un monde étrange, à la recherche de terribles secrets.

Frissons et suspens sont au rendez-vous et si comme moi vous le lisez tard dans la nuit ou plutôt très tôt le matin, vous vous surprendrez à jeter un œil méfiant en direction des ombres courant sur les murs…

La baie des morts

Interview de l’auteure Caroline Plouffe

interview-caroline-plouffe-auteure-quebecoise

 

Bonjour à tous,

J’ai aujourd’hui le plaisir de vous présenter Caroline Plouffe, une auteur auto-éditée québécoise que j’ai connue grâce à son excellent roman « Causalité paradoxale ». C’est non sans humour qu’elle a accepté de se plier au jeu des questions/réponses pour ce blog !

Bonjour Caroline, pouvez-vous vous présenter brièvement ?

  • J’ai vécu 32 ans dans le quartier Rosemont/La-Petite-Patrie à Montréal. J’habite maintenant depuis 7 ans dans un village rural de l’est de l’Ontario, à proximité d’Ottawa. Ancienne militante pour l’indépendance du Québec et pour le maintien de la langue française, je suis la preuve vivante qu’il ne faut jamais dire jamais. Je suis une féministe sans enfant qui ne croit pas que sa vie a moins de valeur à cause de son choix de préférer les chats aux bébés, malgré les commentaires de certaines personnes à ce sujet. Je suis aussi militante pour la fabrication des dits bébés en bocaux au lieu que la femme serve d’utérus sur deux pattes, ce qui fait de moi une femme un peu siphonnée aux idées non conventionnelles (c’est parfait pour une auteure, non?).

Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?

  • Je suis adjointe administrative et juridique dans le domaine de la propriété intellectuelle pour un important cabinet d’avocats à Ottawa. Depuis que je me suis mise à l’écriture (il y a environ 5 ans), je trouve de moins en moins facile de concilier le travail et ma passion. Les idées d’histoires arrivent plus rapidement que j’ai le temps de les écrire. J’essaie toutefois de me rappeler que c’est un passetemps qui me coute de l’argent au lieu de m’en procurer, et qu’un « vrai » travail est important si je veux continuer à écrire sans avoir à manger du Kraft Diner, accompagné d’un délicieux verre d’eau, au souper (je préfère de loin le saumon fumé et le vin!).

Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?

  • Je n’écris pas la semaine : me levant très tôt le matin (vers 4 h 30) je suis trop fatiguée après une journée de travail passée devant l’ordinateur. En général, je mets ma casquette auteure la fin de semaine. Je préfère écrire durant plusieurs heures un samedi ou un dimanche au lieu de faire de petites séances par-ci par-là. C’est le moment où mon mari va faire une visite d’une journée à sa famille, se branche sur un jeu vidéo avec des écouteurs ou bien va se cacher au sous-sol en tentant de faire le moins de bruit possible (c’est vraiment une petite bête bien domptée!).

Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?

  • Je passe plusieurs heures de déplacement en automobile depuis que j’habite en Ontario. Je trouve que penser aux détails d’une histoire en conduisant rend le déplacement dans le trafic beaucoup plus agréable, et je ne vois presque pas le temps passer. Après, il ne me reste qu’à coucher sur le papier les idées que j’ai eues. Je n’ai donc jamais le syndrome de la page blanche, car, lorsque je suis devant l’écran, j’ai déjà une bonne idée de ce que je veux écrire. Je trouvais également que je perdais lentement ma maitrise du français à lire et à écrire presque uniquement en anglais. J’ai ainsi fait une pierre, deux coups, car cela m’a permis de me renouveler au niveau de la langue (donc, ce n’est pas que j’ai oublié certains accents dans mon texte, c’est qu’ils ne sont plus nécessaires!).

Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?

  • Disons que la mort de ma mère, décédée depuis peu à l’époque, m’a inspiré une histoire où une jeune femme ferait l’impossible pour sauver sa propre mère. Je dirais que c’est une inspiration soudaine. L’histoire est toutefois complètement fictive (mon père n’est PAS un salaud!). L’idée provient d’un sentiment d’ennui envers une personne qui me manque terriblement. Après ça, les détails se sont imposés à moi, presque contre ma propre volonté (j’ai parfois l’impression de souffrir du syndrome de la personnalité multiple lorsque je suis en processus de création).

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de vos romans ?

  • Je lis presque uniquement en anglais depuis plusieurs années. La façon de rédiger est bien différente. Les anglophones ne se compliquent pas la vie avec les répétitions de mots; en français, c’est un sacrilège. Heureusement que j’ai le programme de correction Antidote qui m’aide sur ce point. Il y a aussi la question des personnages : ils ne veulent pas toujours faire ou être ce que MOI je veux. Ils deviennent vivants et refusent parfois de prendre la direction que je leur avais destinée. Je dois donc faire avec et modifier mon histoire en conséquence. Il m’arrive même d’être surprise en écrivant et de dire, à la fin d’un chapitre : « Eh bien, je ne l’avais pas vue venir celle-là! »

Pourquoi ce style de romans ?

  • Je n’ai pas un style défini. Je veux écrire ce qui me vient à l’esprit. J’aime toutefois les personnages complexes qui sont émotionnellement fragiles. J’ai cependant pris la décision de n’écrire qu’en nouvelle orthographe, car j’en trouve les fondements logiques et qu’une langue doit se modifier selon les époques afin de rester vivante.

Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?

  • Une seconde… ce n’est tout de même que trois lettres! 🙂

Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?

  • Oui, j’ai essayé cette alléchante avenue avec mon premier roman. Ça coute extrêmement cher en impression et frais d’expédition. On attend une éternité pour se faire dire non ou bien ne jamais recevoir de réponse. J’ai essayé avec un éditeur à compte d’auteur et ça m’a couté la peau des fesses (peut-être pas autant qu’en France) pour un service pas très professionnel (j’ai même fait annuler mon contrat un an avant l’échéance afin de rééditer mon roman de science-fiction). Je ne vendrai peut-être jamais beaucoup de livres, mais au moins j’ai la main mise sur tout : mon style, le type d’histoire, la mise en page, la couverture, etc.

Est-ce plus difficile de se faire connaître au Québec ?

  • Oui, surtout en autoédition. Les gens ont encore une vision snob de l’écriture et si tu n’es pas publié par une « vraie » maison d’édition et vendue chez Québec Loisirs ou Archambault, tu es un raté. Puisque les maisons d’édition traditionnelles vendent généralement les livres électroniques avec un petit rabais de 30 à 40 % par rapport au prix papier, les gens ne trouvent pas que ça vaut la peine d’investir dans une liseuse (et je ne parle pas de leur gout tenace pour la sacrosainte odeur du papier!). Il faut ajouter à cela que les bibliothèques ne prêtent les livres qu’en format Epub et que, pour bien des gens, Amazon ne vend que des trucs anglophones et vous verrez que le petit Québécois (ou Franco-canadien) est mal barré! C’est pourquoi j’ai trouvé un imprimeur à la demande et que je vends toujours environ 25 livres de cette façon, sinon, je n’aurais vraiment pas beaucoup de lecteurs à part mon mari!

Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?

  • J’aime passer d’un auteur à l’autre et d’un style à l’autre. J’ai une prédilection pour tout ce qui est intrigue policière ou suspense juridique. Je lis aussi parfois des histoires vécues. Dans la catégorie des auteurs autoédités, j’aime bien Alan Annand (qui est, étonnement, aussi astrologue!) et Matt Shaw (qui est… plutôt dérangé si vous voulez mon avis). Il y a aussi Carolyn McGray (bien c’est plus une écrivaine en série et que, parfois, la qualité laisse un peu à désirer). Dans le francophone en édition traditionnelle, j’ai une prédilection pour Patrick Sénécal, un auteur québécois qui n’écrit pas le genre d’histoire généralement vendue au Québec.

Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?

  • J’ai quelques contacts avec mes lecteurs. Toutefois pas autant que je voudrais. Les gens ne comprennent pas qu’il est important pour un auteur autoédition d’avoir le pouls de son public et d’avoir un petit coup de pouce pour faire parler de ses livres. Ils ne voient pas tout le travail que doit abattre un auteur autodidacte.

Quels sont vos projets ?

  • M’incruster comme une tache de sauce tomate sur une chemise blanche dans le domaine de l’autoédition! Je ne me laisserai pas abattre et je continuerai à faire ce que j’aime le plus : écrire! J’ai une novella, très différente de ce que je fais habituellement, qui sortira en format électronique sous peu (http://booklaunch.io/carolineplouffe/coverup101) et j’ai également une trilogie policière dont le premier tome, actuellement en réécriture, sortira (je l’espère!) au courant de l’automne en format papier et électronique (http://booklaunch.io/carolineplouffe/pointderupture). J’ai aussi un projet de traduction de cinq de mes nouvelles pour les publier sur Amazon en anglais (probablement sur un pseudonyme plus « vendeur »).

Avez-vous un site internet ou un blog ?

  • Oui, j’ai un blog (http://carolineplouffeauteure.com), ou plutôt un « blogue » en nouvelle orthographe, mais pas uniquement littéraire. Bien que quelques auteurs m’aient suggéré d’axer uniquement mes textes sur le domaine de l’écriture, je désire parler de ce qui m’intéresse, que ce soit la politique, la langue française (j’écris désormais en nouvelle orthographe) ou un sujet d’actualité. S’il fallait que j’écrive juste des trucs qui se vendent, je pondrais de la chick lit (je ne serais pas une poule très prolifique, puisque ce n’est pas mon style!).

Un rêve ?

  • Juste un?! Impossible! Que quelqu’un qui a du poids dans le monde littéraire tombe en amour avec un de mes livres et que je devienne la future J.K. Rowling! Ou bien qu’un producteur s’intéresse à un de mes romans pour en faire un succès cinématographique au boxoffice. Ou encore, gagner quelques millions de dollars à la loterie pour pouvoir dire « Bye! Bye! Boss! » et me concentrer sur l’écriture… acheter une hobby farm et devenir fermière. Effectuer un voyage interstellaire longue durée et découvrir une nouvelle galaxie, peut-être?

Un grand Merci à Caroline pour ses réponses. N’hésitez pas si vous voulez en savoir plus ou bien vous procurer ses ebooks,  à vous rendre sur son blog : (http://carolineplouffeauteure.com).

Vous ne serez pas déçus du voyage et ça vous coûtera moins cher qu’un aller-retour France-Canada !

LLH

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