Avec L’Homme aux rubans noirs, Jean d’Aillon nous entraîne au côté de son célèbre héros Louis Fronsac lors de cinq enquêtes sous la Régence d’Anne d’Autriche. D’un atelier d’alchimiste à la cour des miracles, des coulisses du théâtre du Marais au cœur secret du Pont-Neuf, le notaire Louis Fronsac percera d’étonnants mystères dans une ville qui gronde contre Mazarin.
Si vous aimez les ballades d’un autre temps, promenez-vous en compagnie de Louis Fronsac, le fameux Homme aux rubans noirs, ancien notaire, devenu chevalier et marquis de Vivonne, mais attention… vous n’êtes pas à l’abri de découvrir d’abominables secrets qui vous donneront froid dans le dos.
Vous serez immergés dans une ville de Paris, terrible et dangereuse, où l’insécurité règne en maître.
Vous partirez à la recherche d’une lettre volée, qui, si elle était rendue publique, mettrait la reine et le royaume de France en danger.
Vous irez à la rencontre de l’héritier de Nicolas Flamel, en usant de moyens interdits, pour découvrir d’ingénieux stratagèmes.
Vous tremblerez pour un nouveau-né perdu, l’enfançon de Saint-Landry, craignant à chaque page que l’enfant ne soit mort, dans le Paris d’une époque terrible, où il ne fait pas bon être un bébé abandonné. Et là, vous visiterez des endroits sordides où la misère dicte sa loi.
Puis, lorsque vous connaitrez le maléfice qui tourmentait M.d’Emery, vous vous demanderez jusqu’à quel point l’homme peut-il être crédule.
Mais alors que vous penserez avoir trouvé la réponse, voilà que vous serez amenés à connaître la Confrérie de l’Index. Et ses adeptes, pour le moins terrifiants.
Impossible enfin de ne pas admirer ce cher Louis Fronsac, sa perspicacité à dénouer les énigmes, aidé dans ses quêtes par son fidèle ami, le commissaire Gaston de Tilly et des deux reîtres à son service, Bauer et Gaufredi.
Jean d’Aillon, comme à son habitude, nous mène tambour battant, avec forces détails et anecdotes précises, à travers une époque particulièrement trouble, où les croyances, la misère ou la peur engendraient des situations effroyables.
Une promenade littéraire riche en rebondissements de toutes sortes.
Évidemment, à peine le livre refermé, la plume alerte de M. d’Aillon manque déjà, aussi ai-je déjà commencé l’un des trois romans achetés au salon du livre de Nice en juin dernier.
Une autre belle ballade en perspective…