Dans une famille, avons-nous tous la même mère ? La voyons-nous tous avec le même regard ?
Ce sont les questions fondamentales que pose ce livre.
L’histoire de quatre sœurs qui, lorsque Olga leur mère âgée se réfugie dans le mutisme à cause d’une grave maladie, se retrouvent confrontées à une terrible vérité selon laquelle personne n’a jamais eu la même mère…
Chaque fille replonge dans son enfance et revoit les circonstances qui ont fait d’elle la femme qu’elle est aujourd’hui. Leurs yeux s’ouvrent enfin sur les non-dits, les malentendus, la complexité de la vie pour une femme élevant quasiment seule ses enfants. L’attachement sans bornes d’un grand-père russe, Micha, sans qui la vie aurait eu un goût encore plus fort d’amertume…
La voyageuse de nuit ne m’a pas déçue, comme toujours avec Françoise Chandernagor. Le récit alterne entre première et troisième personne, permettant de révéler la complexité des sentiments qui animent les différentes jeunes femmes.
Poésie, humour grinçant, émotion, sont les ingrédients pour une recette littéraire réussie, un livre où même la fin vous interpelle…