Je participe au mois des Indés sur Amazon.
Tout au long d’octobre 2017 , mon roman « Au-delà d’un héritage » sera en promotion.
N’hésitez pas à en profiter !
C’est par ici 🙂
LLH
Auteurs en mal de reconnaissance pour certains, trahison, catastrophe de la part du salon du livre de Paris selon Monsieur Augustin Trapenard, les autoédités, dont je fais partie, en entendent des vertes et des pas mûres. Amélie Antoine a d’ailleurs écrit une très belle lettre adressée à ce journaliste aigri. Vous pouvez la découvrir ici si ce n’est déjà fait.
Je ne tenais pas à mettre mon grain de sel, mais mon sang chaud de fille du Sud s’est mué en un gros bouillon cette semaine et j’ai eu envie moi aussi d‘ouvrir les vannes avant que l’amertume ne me consume.
Tous les autoédités ne sont pas ces pauvres êtres voulant à tout prix voir leur prose publiée et peu importe le contenant pourvu qu’on est l’ivresse.
Dans mon cas, mon roman paru sur Amazon avait passé le cap d’une éditrice, mais peu avant sa publication, sa maison d’édition fit faillite. Car la loi de la jungle est impitoyable dans le milieu littéraire et si beaucoup n’aiment pas les autoédités, ceux qui ont pignon sur rue abhorrent les petites maisons d’éditions. Pour qui se prennent-elles ces moins que rien à vouloir une toute petite part du gâteau plein de crème littéraire. Même si quelquefois, la crème ne réussit guère à masquer la génoise ratée en-dessous…
Bref, il ne me restait que quelques options, soit me cacher dans le terrier d’un lapin, mais j’ai eu peur de rester coincée, soit pleurer toutes les larmes de mon corps, mais pas certain que mon assurance prenne en charge le dégât des eaux. Ou bien… publier sur Amazon.
Le choix fut vite fait, enfin presque. Je décidais donc de donner une nouvelle vie à mes personnages hurlant de désespoir dans leurs pages manuscrites. Tout d’abord, une petite nouvelle me permit de tâter le terrain (virtuellement parlant) et ô bonne surprise, fût bien accueillie. Alors je jetais mon roman dans la fosse aux lions et ô, à nouveau good surprise, il rencontra son petit public. Depuis il s’en vend quelques-uns presque tous les jours. Je ne suis pas certaine que petite auteure inconnue dans une grande maison d’édition, j’en aurais fait autant. Des gens que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, ni même de Brad Pitt (dommage) vont liker ma page auteur. Alors oui, je suis reconnaissante à mes lecteurs. Oui, je suis heureuse du tout petit succès de mon livre.
Des auteurs autoédités j’en ai interviewé sur mon blog, Caroline Plouffe, Patrick Ferrer, Charlie Bregman, Chris Simon, Robert Dorazi, Catherine Lang , Sandra Ganneval, etc… car je voulais leur donner la parole, leur permettre d’exprimer leur ressenti. Tous sont de belles personnes méritant d’être connues. Leurs écrits m’ont conquise, certains plus que d’autres et je n’hésiterai pas à lire leurs prochaines œuvres. D’ailleurs quelques-uns rencontrent un succès bien mérité et sont happés par des éditeurs célèbres tels Alice Quinn (Comme il est bon de butiner dans le vivier des autoédités !) Ces auteurs-là donneront donc du travail à l’imprimeur ou le libraire… ce que l’on nous reproche de ne pas faire apparemment.
Il est vrai qu’il y a des livres au français et à l’orthographe déplorables, à la mise en page désolante et ceux-là portent préjudice aux auteurs s’efforçant de proposer le meilleur en termes de présentation d’ebooks. Mais ce n’est pas l’apanage de l’autoédition que diable ! Certains font appel à des correcteurs ou passent eux-mêmes des heures à peaufiner leur texte. Dans beaucoup d’autres domaines aussi, on peut séparer le bon grain de l’ivraie. Lisant énormément de livres traditionnels, il m’est arrivé de tomber sur des perles…mais pas toujours de culture, loin s’en faut. On commercialise bien des biographies de personnes célèbres d’une vingtaine d’années (hic !) alors de grâce laissez nous vendre nos ebooks à qui veut bien les acheter. Nous ne représentons qu’une toute petite part du marché (pour le moment) laissez-nous là. Il y a assez de place pour tout le monde. De plus, la littérature coûte chère, j’en sais quelque chose, et si le faible prix de nos livres permet à des gens n’ayant pas forcément les moyens de pouvoir s’offrir un peu de lecture, je ne vois pas en quoi cela est catastrophique…
Écrire n’a de réelle utilité que si l’on nous lit, si nos personnages prennent vie dans l’esprit de nos lecteurs, alors si une pétition n’est pas lancée contre nous sur Internet pour nous intimer de cesser d’écrire à tout jamais, c’est peut-être que certains arrivent à s’évader, pour un petit moment, de ce monde de brutes grâce à nos écrits. Deux siècles auparavant, nous aurions pu être conteurs, aujourd’hui nous sommes des autoédités…
L’un de mes romans, non publié sur Amazon, sera bientôt édité par une petite maison d’édition, mais une chose est certaine, je continuerai quoiqu’il se passe à publier mes propres ebooks !
Pour finir, je reprends pour nous la devise des scouts :
Autoédités un jour, Autoédités toujours…
Bienvenue dans le royaume d’Harcilor où règne un tyran nommé Relan entouré de ses gardiens aux pouvoirs surnaturels.
Mais sous une tente magique se fomente une révolution pour lui reprendre le trône. Kaaz un Silarien, son père adoptif et ses amis recrutent une armée de combattants afin de les mener au combat.
Beaucoup de protagonistes de cette histoire ne connaissent pas leur pouvoir et vont en faire l’apprentissage peu à peu.
Un roman d’Héroïc Fantasy d’un genre différent, qui fait la part belle aux sentiments. Des personnages attachants, bien décrits. Des scènes d’action plus vraies que natures.
Un style simple mais efficace font de ce roman un bon moment de détente qui s’adresse à un public jeune ou moins jeune.
La fin nous laisse présager une suite promettant d’être riche en émotions…
Lola est une jeune femme de dix-neuf ans vivant à Bruxelles, en 2025, dans un monde ayant déjà bien évolué.
Accro aux jeux vidéo, elle est choisie pour tester ALE 2100 où n’existe plus le barrage de l’écran. Son casque sur la tête, elle plonge de plain-pied dans une réalité virtuelle plus vrai que nature, car les sensations ressenties sont extrêmement proches du réel .
Ce qui attend la jeune femme et ses amis sous forme de jeu, n’est guère enthousiasmant pour notre planète. Si nous pouvions voir la conséquence de nos actes, si nous pouvions nous immerger dans un avenir d’apocalypse, que ferions-nous ?
Certes, ce roman nous ouvre les yeux sur un avenir incertain, mais sans pour autant que l’on ressente de leçon moralisatrice.
La surprise est totale à chaque fois que notre héroïne entre dans le jeu pour une nouvelle partie, parfois délirante, effrayante mais toujours pertinente.
ALE 2100 c’est aussi un livre plein de sentiments. Lola et les différents personnages sont très attachants, avec des personnalités distinctes mais complémentaires.
De plus, l’écriture de Sophie G. Winner est fluide et très agréable à lire.
Que l’on aime ou pas les jeux vidéo, on adhère très vite à ce roman que je verrais bien sur grand écran.
La fin nous laisse sur les dents avec une furieuse envie d’ouvrir le Tome II…
Coup de chapeau à l’auteur pour avoir su renouveler un genre où bon nombre d’écrivains se sont engouffrés, pas toujours avec succès !
L’héroïne, Lowyn est une jeune lycéenne dont la vie va basculer le jour où ses pouvoirs lui sont révélés. A partir de ce jour, elle évoluera tant bien que mal dans deux mondes, le magique et le non-magique. Pas facile pour Lowyn de cacher la vérité à ses proches, pas facile de passer d’une petite vie tranquille à de grandes responsabilités en tant qu’Orakle de l’Eau… La jeune femme va vite découvrir la nature cachée de certains individus, parfois à ses dépens.
Morgane Pinon nous ensorcelle grâce à sa plume magique. Il est aisé et plaisant de la suivre sur le chemin de son univers enchanté.
Un beau roman dont la fin très inattendue, ne nous donne qu’une envie, ouvrir le prochain tome…
Bonjour à tous,
Aujourd’hui j’ai le plaisir de vous présenter Sandra Ganneval, auteur de plusieurs romans publiés en auto-édition.
Bonjour Sandra, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?
Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?
Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?
Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?
Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de vos romans ?
L’autre difficulté, c’est la confiance en soi. Il en faut une sacrée dose pour aller au bout d’un texte et, parfois, elle fait défaut. Je relis ce que j’ai écrit auparavant, pour me convaincre que si je l’ai déjà fait, je peux encore le faire et pour me rappeler que j’ai déjà ramé mais que je suis quand même arrivée au bout du voyage.
Pourquoi ce style de romans ?
Super motivée, à l’époque, j’ai envoyé « SOS Flemmards » à plusieurs bloggeurs, un comité de lecture a pris le temps de le lire sur un site qui n’existe plus mais qui s’appelait WBE. C’était une belle initiative, en ce qui me concerne, car les lecteurs s’arrêtaient autant sur la forme que sur le fond et faisaient une critique approfondie du livre en ménageant parfois modérément l’ego de l’auteur. Cela a été une belle expérience et cela m’a donné confiance dans ma capacité d’écrire ce que j’avais envie d’écrire.
Du coup, ensuite, j’ai écrit un roman à l’eau de rose trouble, comme je l’appelle : « A l’eau de rose et de vaisselle. », que l’on peut classer dans la catégorie chick lit ; puis, un recueil de nouvelles fantastiques : « De l’autre côté de l’écran », avec comme sources d’inspiration Guy de Maupassant (4) (ses contes fantastiques) (5) et Richard Matheson (6) (auteur de la nouvelle : « Né de l’homme et de la femme » (7), cela fera tilt dans le cerveau des amateurs) ; après ça, j’ai fait une plongée dans le glauque avec une sorte de thriller psychologique :« On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver », c’est le titre le plus long que j’ai pu trouver (lol). Dans ce livre, j’aborde des sujets plus difficiles comme la prostitution et l’inceste. Pour l’un des personnages, Amandine, l’écriture est salvatrice et lui permet de ne pas plonger dans la folie.
Je pense que si l’on a envie d’écrire un certain style de roman, il faut se lancer, le voir comme un défi, le plus important, c’est de se faire plaisir.
Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?
Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?
Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?
Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?
Quels sont vos projets ?
Avez-vous un site internet ou un blog ?
Un rêve ?
Un grand merci à Sandra pour avoir pris le temps de me répondre en toute honnêteté. Bientôt un article sur mon blog à propos de l’un de ses romans. Comme le dit si bien notre invitée : « les journées ne font que 24 heures », difficile de tout concilier ! Si son univers vous intéresse, n’hésitez pas à faire un tour sur son blog et bien entendu, à commander l’un de ses ebooks :
A l’eau de rose et de vaisselle
On a toujours besoin d’une blonde sexy en bikini pour vendre une machine à laver
Pour rester dans le genre, voici quelques lettres qui nous emmènent en voyage. Une découverte toute en douceur de contrées étonnantes, en train, parfois à cheval, de la Sibérie à la Mongolie.
Une rencontre avec des personnes chaleureuses, différentes, dont le mode de vie diffère tellement du nôtre.
Le roman assez court, très bien écrit, se lit d’une traite. C’est dommage que le voyage ne soit pas un peu plus long.
Un journal intime où les mots s’écrivent dans la tiédeur d’un été sibérien…
Ce roman est un roman épistolaire, c’est-à-dire un ensemble de lettres se succédant les unes aux autres, écrites par un homme « légèrement » désabusé par la vie. Malheureux en amour, financièrement dans le trou, en bref, sa vie est un enfer.
Loin d’être destinée à faire pleurer dans les chaumières, l’histoire nous fait monter les larmes aux yeux, certes, mais surtout parce que l’ensemble est d’une drôlerie incontestable. Ces lettres destinées aux organismes publics ou à différents personnages touchant de près ou de loin ce pauvre homme, sont empreintes d’un humour corrosif.
La société telle qu’elle est réellement est parfaitement décrite dans ce livre, et le ton employé de plus en plus virulent, de plus en plus amer. La dernière lettre par contre est particulièrement émouvante…
Stéphane Fatrov a écrit un roman qui fait rire, mais aussi réfléchir. Parce que n’importe qui peut se retrouver un jour avec pour seuls amis, cinq chats, un coq et un castor…
Je n’ai pas lu un roman, j’ai vu un film sur grand écran.
L’auteur, Paul Blanchot, nous emmène dans un univers peuplé d’Élites, d’hom’mis, d’auroks (pas gentils) de nibels sur les Landes d’AdélaÏ.
On suit avec plaisir Oganquin, homme simple mais courageux, accompagné de Brethelyr élite valeureux, qui vont tous deux sillonner les royaumes pour recruter des combattants, afin de vaincre le sorcier Cimeriés, son armée d’auroks et son dragon Ablaz.
Un zest du seigneur des anneaux, un soupçon de game of thrones (sans le sexe), nous offrent un cocktail détonnant pour un roman que mon dernier fils avait hâte de me piquer vu mes commentaires enthousiastes.
Franchement, et ce n’est pas parce que l’auteur est niçois comme moi, n’hésitez pas à vous immerger dans cet univers fantasmagorique, vous ne regretterez pas le voyage…
Bonjour à tous,
Aujourd’hui j’accueille avec plaisir l’excellente auteur auto-éditée Caroline Vay qui a eu la gentillesse de répondre à mes questions.
Bonjour Céline, pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Avez-vous un métier en dehors de l’écriture et si oui, est-ce difficile de concilier les deux ?
Combien de temps consacrez-vous en moyenne à l’écriture ?
Qu’est-ce qui vous a poussée à prendre la plume ?
Comment vous est venue l’idée de votre premier roman ?
Je n’ai jamais autant adoré un livre que « Le Petit Prince ». J’ai été déçue de ne pouvoir le faire aimer à mes enfants. Ce fut une grande tristesse. Il me semblait qu’ils étaient devenus apatrides, faute d’apprivoiser cet imaginaire-là. La Couleur Oiseau m’est apparu comme un langage, les mots à avoir quand un proche disparait, trop tôt, trop vite, pour que le mot fin ne s’écrive pas à son histoire. Ou tout du moins, ce sont les mots que j’aurais aimé entendre.
Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées pour l’écriture de votre roman ?
Pourquoi ce style de romans ?
Combien de temps pour écrire le mot fin à la dernière page ?
Avez-vous tenté le chemin de l’édition traditionnelle? Pourquoi le choix de l’auto-édition ?
Quels sont vos coups de cœurs littéraires ?
Avez-vous des contacts avec vos lecteurs ?
Quels sont vos projets ?
Avez-vous un site internet ou un blog ?
Un rêve ?
Je remercie vivement Céline pour avoir pris le temps de répondre à mon questionnaire, car ses journées ne sont pas de tout repos. J’espère avoir bientôt le plaisir de lire à nouveau l’un de ses romans, car j’apprécie beaucoup son style d’écriture. En attendant, vous pouvez découvrir son livre « La couleur oiseau » sur Amazon :
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